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 Tout ne tient qu'à une brioche [OS]

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Tout ne tient qu'à une brioche [OS] Empty
MessageSujet: Tout ne tient qu'à une brioche [OS]   Tout ne tient qu'à une brioche [OS] EmptyJeu 31 Déc 2015 - 16:55

Année 41, ST1, deux jours avant la rébellion
Cuisines du QG


Tu clignes des yeux lentement pour laisser le temps à ta vue de s'habituer à la luminosité perçant dans ta chambre. Tu sors une main de sous le drap et la passes sur ton visage en baillant. Tu te redresses finalement et enfile le débardeur qui traîne sur le meuble à côté. Tu sors du lit à ton rythme, le sommeil encore lourd sur ton esprit. Tu as encore besoin de deux minutes pour trouver ton pantalon et tes chaussures et les enfiler à leur tour.

Après une légère toilette, tu passes ton ceinturon autour de ta taille, armes déjà en place, et tu descends aux cuisines sans demander ton reste. Tu hoches la tête à l'attention des gens qui te saluent mais rien de plus. Tu n'es clairement pas du matin et une conversation si tôt ferait des dommages conséquents à ton humeur pour le reste de la journée. Surtout qu'elle est plutôt bonne jusque-là puisque tu n'as pas reçu de visite impromptue de la part d'Anton et de ses talents d'habilleur.
C'est clairement bon signe pour toi.

Tu bailles à nouveau en t'engageant dans le couloir menant aux cuisines et passes devant deux personnes sans même les voir. Fort heureusement, elles te connaissent et ne s'en offusquent pas. Tu salues l'un des cuisiniers et t'empresses d'aller te servir un verre d'eau chaude infusée d'une quelconque herbe. Ton verre en main, tu vas t'asseoir à une des tables libres, un peu plus loin, non sans chiper la dernière petite brioche posée sur la table.
Durant les cinq minutes qui suivent, tu contemples avec un sérieux ensommeillé les profondeurs de ton verre alors que tes pensées fusent à un rythme tout aussi endormi.

Tu en es à te demander si tu n'es pas en retard pour l'affectation des tâches et à souhaiter ne pas être assigné à quelque chose où tu passeras toute la journée au soleil quand des voix te sortent de tes pensées. Tu te relèves la tête tout en prenant une gorgée presque brûlante de ton infusion. Laly et Conor, accompagnés d'un autre Membre que tu ne reconnais pas de suite, parlent avec enthousiasme d'un sujet qui semble beaucoup les faire rire.
Tu grimaces d'avance pour le meurtre sanguinaire de ta tranquillité qui va avoir lieu d'ici peu...

« GIOOOOO ! Comment ça va, mec ? » Le gloussement de Laly se fait entendre à la tête que tu leur offres en réponse : un mélange entre une grimace et un désespoir résolu. Elle s'empresse d'ailleurs de se foutre de toi : « Toujours pas du matin, à ce que je vois. » Tu hoches la tête plusieurs fois, lentement, religieusement, avant de répondre en grommelant : « C'pas ma faute si vous êtes montés sur des ressorts au saut du lit. »

Cette fois-ci, ce sont Conor et Finley qui rigolent, plus franchement. Tu grimaces à nouveau en jurant : « Mes oreilles, barbares... » Laly s'assoit à côté de toi en croquant dans son morceau de viande séché tandis que les deux autres vont chercher de quoi se nourrir un peu. Tu sens bien vite son regard peser sur toi et, sans lever les yeux de ta tasse, tu grognes : « Tu fixes. Encore. » Elle acquiesce par un petit bruit qui ne veut pas dire grand-chose. Tu soupires avant de boire une gorgée puis de tourner la tête vers elle. « Allez, crache. Je sais que t'as envie de dire quelque chose. »

Elle se tourne finalement davantage vers toi en te fixant avec curiosité. « Caroline m'a dit que t'avais repoussé ses avances. » Tu la fixes un instant sans comprendre avant qu'une belle jeune femme à la longue chevelure brune te revienne en mémoire. Tu hoches la tête. « Ouais, et ? » Elle plisse les yeux comme pour essayer de comprendre quelque chose et tu lui adresses une expression vide de toute émotion. « Elle est pas à ton goût ? » A toi de la fixer, confus. « Si, sûrement. » Elle te fixe davantage. « J'en sais rien. Je- Pourquoi ça t'intéresse ? » Tu reportes ton attention sur ton infusion alors qu'un léger malaise s'insinue en toi.

Elle soupire doucement, reprend un bout de viande et puis pointe le morceau vers toi, très sérieuse. « Tu sais qu'elle attendait pas de toi une vie à deux mais juste un bon coup d'un soir ? » Tu te redresses, définitivement mal à l'aise. « J'étais pas d'humeur, c'est tout... » Elle enchaîne immédiatement. « Comme les cinq dernières fois ? My my, Caro a vraiment un timing de merde. » Elle glousse doucement à la fin de sa phrase, le ton un peu plus léger et moins solennel. Ça t'extirpe un sourire.
Tu sais qu'elle sait que ton excuse est bidon. Tu la vois d'ailleurs réfléchir à comment te coincer sous un autre angle. La panique monte un peu en toi et tu te demandes comment tu vas pouvoir te sortir de cette situation.

Fort heureusement, Conor et Finley choisissent ce moment-là pour revenir. Le premier s'affale à moitié sur le banc en chouinant presque. « Plus de brioche, vous y croyez ? J'attendais ça depuis hier matin ; j'en ai même rêvé cette nuit et RIEN. » Finley lui tapote le dos, compatissant.
Ton regard se pose automatiquement sur celle devant toi, intacte. Tu lèves les sourcils, constatant que tu as été le dernier à en avoir. Conor suit ton regard et le sien vient automatiquement s'ancrer dans le tien. « Giooooo... » Finley éclate de rire au ton mielleux employé par Conor et, après un coup d’œil à Laly, tu constates qu'elle sourit mais qu'elle attend de pouvoir revenir à l'attaque sur le sujet « Caroline ».

Tu vois là la porte de sortie parfaite. Tu peux bien sacrifier une petite douceur à une confrontation avec une femme trop tenace pour son bien à propos d'un sujet qui te mortifie presque. Tu te lèves d'un coup, surprenant tout le monde, attrapes la brioche et la lances en direction de Conor, qui la rattrape de justesse, surpris que tu cèdes si facilement. Sans les regarder dans les yeux, tu bois les dernières gorgées de ton infusion, avant de répondre à Conor, qui te demande si tu es certain : « J'avais pas vraiment faim, t'inquiète. » Il te remercie et croque dedans sans attendre.

Tu vois Laly ouvrir la bouche et ne demande donc pas ton reste. Tu la coupes sans honte. « Je dois y aller. A tout à l'heure. » Les deux hommes te répondent sans se poser de questions mais tu peux voir que Laly te fixe avec ce regard qui n'annonce rien de bon : autant ne pas rester dans les parages.
Tu replaces ton ceinturon en t'éloignant de la table et pries pour qu'elle oublie l'affaire avant la fin de la journée.

Toi qui pensais commencer ta journée tranquillement, c'est loupé.
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Tout ne tient qu'à une brioche [OS]

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