Kim Dong-Yul AIGLES DE L'EST ㄨ CHEF
❖ Messages : 4247 ❖ Crédits : disturb ❖ UN SOURIRE POUR LA PHOTO ? : ❖ ÂGE DU PERSONNAGE : 20 ans ❖ TÂCHE : Gérer le clan. ❖ HUMEUR : Pas très content dans ses rêves... ^^'
| Sujet: Isn't it familiar ? part 2 Ven 23 Oct 2015 - 23:58 | |
| Post-rébellion, jour 4, au Centre Hospitalier. Cela ne faisait que quelques heures que mon passé m’avait rattrapé de plein fouet. Quelques heures durant lesquelles j’avais vogué entre conscience et inconscience, repassant dans chaque cas les images qui me hantaient désormais en permanence. Je n’avais plus de répit, revivant encore et encore cette torture de ma jeunesse. Il était là, trop proche de moi, me détruisant à chaque mouvement de sa part, et une fois encore, je ne pouvais rien y faire. J’étais condamné par celui-là même que j’avais condamné pour me sauver. Cet enfer serait désormais sans fin. Moi qui n’étais déjà plus qu’un esprit dans un corps inerte, j’allais devenir une coquille vide de tout, et cela ne faisait que quelques heures…
Alors que je reprends « conscience » pour la énième fois, je sens que je ne suis plus seul dans la pièce. Je pense d’abord à Chanel, qui me rend souvent visite, mais c’est une voix d’homme qui me parvient, d’abord lointaine et puis plus proche. Mon cœur, déjà faible, se fige, alors que j’entends sa voix. Mais ça ne peux pas être lui, je dois m’en convaincre… Je suis éveillé, ça ne peux pas être lui…
J’essaye de re-sombrer afin de ne plus entendre cette voix dont je ne saisis pas les paroles, mon esprit étant trop embrouiller par la peur. Mais la réalité m’apparaît soudainement net lorsque je ressens un contacte contre ma peau. La voix s’éclaircis, comme si j’étais éveillé, et mon corps jusque là insensible me brûle à nouveau, de cette même brûlure qu’il m’infligeait autrefois… Non… ce n’est pas possible… Ca ne peux pas être vrai… je suis à nouveau dans ce souvenir, ce n’est pas la réalité…
- Il faut mettre tout cela en mouvement, sinon tu vas t’amuser au réveil…
Mais de quoi parle-t-il ? Mon angoisse m’empêche de comprendre, je ne ressens que la brûlure de ses doigts sur ma peau, cette souffrance… Je voudrais l’égorger dans la seconde mais mon corps me trahis par son immobilité. Je ne veux pas… pas encore… Je ne veux plus être impuissant… Je ne peux être destiné à vivre comme un pantin, je ne suis plus sa poupée… Je ne suis pas sa marionnette… Je ne veux plus…
J’ai du finir par sombrer à nouveau, car la présence n’est plus là à mon « réveil ». Mais je sens toujours là où il est passé, ma peau me brûle et si je le pouvais, je tremblerais surement… Je ne peux même pas me dissimuler sous la couverture, je suis à la merci de tous… A sa merci…
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