Can't Stop Me Now
feat. Adrien & Ruby

Elle sait qu’elle ne peut pas laisser les chose comme ça. Ça ne se fait pas. Elle a besoin de lui parler avec lui. Depuis son retour, elle a l’impression que sa vie est boulverser. Elle l’avait toujours cru mort et elle aurait probablement préférée que les choses continue ainsi. À présent, elle sait qu’il est vivant et elle l’a revue à plusieurs reprises. Hors, c’est son erreur. Elle aurait du ne pas le voir, elle aurait l’oublier, le laisser partir la première fois. Elle aurait dû. Mais ce n’est pas du tout ce qu’elle a fait et elle en paye les pots cassés à présent. Ce matin-là, elle cherche alors à retrouvé Adrien. Elle veut s’expliquer, mais elle veut aussi lui dire adieu de la bonne façon. Elle met un certain temps à le retrouver. Personne ne sait ou il est. Découragée, la brune opte donc pour un lieu qui leur ai tous deux familiers. Un endroit ou Adrien, Aaron et elle avait l’habitude d’aller ensemble pour jouer.

Sans regarder derrière elle, la jeune femme prend la direction de cet endroit en silence. En marchant, elle tente de trouver les mots pour expliquer son comportement, mais elle doute fort le retrouvé là. Hors, une fois arrivée, la jeune femme s’arrête et lève la tête pour poser presque aussitôt le regard sur celui qu’elle cherche depuis un bon moment déjà. Un doux sourire étire ses lèvres, mais la brune le chasse rapidement. Il lui fait dos, signe qu’il ne l’a pas vu et peut-être pas entendu. Elle l’observe un moment en silence, immobile, avant de prendre la direction du jeune homme.

« La dernière fois que je suis venue ici, Aaron et toi faisiez tout pour me semez.» se rappelle alors la jeune femme en souriant alors qu’elle contourne Adrien pour lui faire face.

Une partie d’elle s’attend presque à le voir prendre le fuite. Elle l’a probablement déjà perdu, il n’y a rien à faire. Elle ne tient pas à le ‘ravoir’, mais l’idée de ne pas l’avoir à ses côtés lui donne le vertige. Le seul qui la connait à ce point, n’est-ce pas lui? Elle l’observe en silence, souriant doucement. Son comportement la dernière fois a été inacceptable, elle le sait. C’est pour cela qu’elle l’a chercher partout, pour s’excuser. Elle ne pouvait pas le laisser partir sans s’être au moins excuser. Elle se doute qu’il ne restera pas pour l’écouter, mais elle peut au moins essayer.

« Adrien…» commence-t-elle doucement, son sourire se dissipant aussitôt alors qu’elle pose un regard désolé sur son ami.

Il y a beaucoup de chose qu'il n'a jamais été capable de gérer. Ruby en faisait sans nul doutes partie. Mais il ne voulait plus avoir à la gérer. Elle était devenue une chaise à son cou déjà cercler par un collier en fer... Mais il ne voulait pas non plus s'en libérer. Elle lui faisait mal... Et même s'il n'était pas maso. Il aimait ça dans un sens. Parce qu'elle lui donnait un peu de son temps en agissant de la sorte. Ses actes étaient simplement et purement illogique. Ce qui n'avait rien de normal pour un homme aussi méthodique qu'Adrien. Alors, il avait eu besoin de fuir.

Encore.

Parce que c'est ce qu'il faisait de mieux. Ruby empoisonnait son esprit autant que les cauchemars. Il ne savait toujours pas lequel des deux étaient le pire. En trois jours, il avait fichtrement eu le temps de méditer pour ne pas dire ruminer.

D'une part, l'ancien était un grand indomptable. Un solitaire, un animal social, mais pas domestique. Il préférait le froid mordant sa peau à la chaleur partagé avec quelqu'un. Enfin pas plus que quelques heures et pas systématiquement tout les jours. Là où l'aspirante cherchait le plaisir et l'oublie dans la débauche lui fuyait les possibles attaches.

Et d'une autre part, il ne savait pas à quel moment, mais Ruby avait trouvé le moyen de lui faire promettre l'impensable. Et malheureusement, le brun avait la fâcheuse tendance à suivre ses promesses. Surtout quand il s'agissait d'elle.

Merde

Il devait repartir.

Loin.

Vite.

Mais, Ad' n'arrivait pas à s'y résoudre. Quelque chose le retenait. Ce n'était ni Thalia, ni Zack ou ni même Jackson. Enfin pas totalement. Leur attaches à lui étaient toutes aussi importantes pour lui, mais elles ne l'avaient jamais empêchées de fuir, de repartir vagabonder.

Du moins pas comme elle

L'Ancien se prit la tête entre les mains en soupirant et se frotta vigoureusement le visage en grommelant tout bas. Dans quel merdier avait-il mit les pieds cette fois ? Lui qui était si agile pour s'en sortir normalement, ne voyait pas vraiment de solution à ça.

Soit il la blessait. Soit c'était elle qui le blessait.

Il n'y avait pas d'autres optiques possible avec elle.

Mais y avait-il déjà eu une ? Il reposa ses avant-bras sur ses genoux. Ses jambes repliées en guise d'appui, Adrien regardait le ciel, il observait la course lente des nuages en souhaitant de façon infantile de se retrouver aussi libre et non prisonnier d'une apparence qui lui rappelait tellement trop de chose.

Les ruines autour de lui étaient silencieuses. Les frontières étaient fermées, mais il n'était pas en dehors du territoire. Simplement dans un coin oublié de la ville. Un secteur poussiéreux et vide. Ça convenait bien à son humeur. Il venait souvent jouer ici avec son frère à tenter de grimper le plus haut possible dans les carcasses ébranlées des bâtiments irrécupérables, mais pas encore tout à fait écrouler. Dangereux, mais ils étaient tellement jeunes, cons et insouciants. Enfin ça c'était avant. Désormais, Adrien se contentait d'être assis sur un toit bas sur lequel on grimpait par une série de mur à demi démoli. Il avait gardé son agilité d'avant.

Un autre soupir souleva sa poitrine alors qu'il se passait une main dans les cheveux pour se frotter la nuque. Il n'était pas con. Malheureusement pour lui d'ailleurs, il était même beaucoup trop intelligent.

Il était en train de tomber amoureux d'elle.

Mais il ne fallait pas. Des deux c'est lui qui aurait mal. Et il en avait tellement marre d'avoir mal. Il voulait un répit. Juste deux minutes. Deux minutes pour souffler. Pour lui permettre de rattraper son ombre.
Et au moment où le Dragon songeait qu'il valait mieux partir pour de bon. Disparaître. Abandonner. Tout. Mourir même. Il senti une présence.

Sa présence.

Seigneur. Pourquoi ?

Adrien soupira lourdement sans même se retourner. Elle n'avait rien de discret. Et se déplaçait aussi bruyamment qu'un troupeau de chameau au galop. C'était peu dire. Il n'entendait qu'elle. Mais peut-être était-ce un mélange d'expérience en chasse et discrétion qui lui conférait une ouïe aussi habituée. Où c'était peut-être que son parfum lui était venu au nez avant même qu'elle ne soit en train de grimper.

Que faisait-elle là ?

Il avait été plutôt clair la dernière fois. Il en avait marre. Il renifla pourtant de façon ironique en l'entendant parler d'Aaron. Lui aurait su quoi faire. Il savait toujours quoi faire quand il s'agissait de socialiser.

- Et tu t'es mises à pleurer parce que tu avais peur de monter. Alors je suis descendue te chercher en te portant sur mon dos. Le soir tu t'endormais sur mes épaules et je te ramenais chez toi.

En la protégeant du froid. Du noir. De la peur. De la solitude. De tout. Il la protégeait toujours de tout. Et la seule raison qu'il l'empêchait de le faire encore se trouvait désormais devant lui debout. Il leva ses yeux écaillés d'or vers la plus jeune et soupira de nouveau.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Sa voix n'avait rien d'agressif. Ni même de froid. Il ne la repoussait pas. Non. Lui ne faisait pas ça.

Adrien était juste las.

Las de son comportement contradictoire qui était proche de lui provoquer des crises d'urticaire certaine à force de le confondre de la sorte avec son attitude changeante.

Debout, Ruby se sentait idiote d'attendre là. Elle entendit le soupire assez d’Adrien et regretta avoir tenter de le trouver. elle eut presque envie de rebrousser chemin pour aller voir ailleurs. À quoi bon rester ici s’il allait la repousser. Elle ne pouvait pas le blâmer, mais elle ne perdrait pas son temps s’il n’allait pas lui répondre.  Elle retint son souffle, attendant de voir s’il répondrait.  Et tu t'es mises à pleurer parce que tu avais peur de monter. Alors je suis descendue te chercher en te portant sur mon dos. Le soir tu t'endormais sur mes épaules et je te ramenais chez toi. dit-il en lui répondant enfin. Prenant son coude sa main en faisant passer son bras devant son corps, la jeune femme ne put réprimmer un sourire au souvenir. Il  avait toujours été là lorsqu’elle était plus jeune. Il l’avait toujours protégé. Elle s’en rendait doublement plus compte aujourd’hui. elle avait été trop jeune pour en être consciente autrefois. Adrien avait été un de ses seuls amis à l’époque, lui et Aaron. Et encore, elle ne qualifiait pas tellement Aaron d’ami.

« Et tu me protégeais. de tout. Oui, je me souviens. » dit-elle. « Tu as toujours été là. » rajouta-t-elle en perdant soudainement son sourire.

Elle avait mal agit, elle le savait. Elle baissa alors les yeux pour fixer le sol battu à ses pieds. Elle frappa une petite roche, laissant ses bras retrouver leurs position naturellement le long de son corps. Elle avait du mal à l’avouer, mais elle savait qu’elle avait mal agit. Elle ferma les yeux lorsqu’elle l’entendit prendre à nouveau la parole.  Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il d’un ton las. Elle secoua la t^te et reprit son coude sa sa main comme elle venait de le faire. Inconsciement, elle était nerveuse, fébrile. Ce qu’elle dirait définirait la suite entre eux. Elle avait peur. Le ton las de sa voix lui indiqua un manque d’intérêt clair pour sa présence ici. Elle ne pouvait pas le blâmer encore une fois. Elle redressa la tête et ouvrit les paupières pour poser un regard sincèrement désolé sur lui.

« Adrien, je…. » commença-t-elle.

Elle s’interrompit. C’était idiot. Comment en étaient-ils arriver là tous les deux? À quel moment les choses avaient-elles dérapés pour en venir là? elle savait qu’elle devait au moins lui parler, lui dire. elle ne voulait pas que les choses tournent comme elle l’avait fait avec Mischa et elle. Mischa. Elle ne se remettrait jamais de cet amour, mais elle ne retournerait jamais avec lui. Elle s’était fait à l’idée il y avait bien longtemps. Elle avait Adrien. Elle aimait Adrien, même si elle tentait de se convaincre du contraire. Elle déglutit et se força à reprendre :

« Je suis désolée. » dit-elle avant de détourner le regard pour le poser sur le sol. « Voilà. C’est dit. Je te laisse tranquille à présent. » dit-elle en fermant les yeux. « Je ne vais que te causer des ennuis. » dit-elle avant de laisser ses bras retomber le long de son corps. Elle releva la tête et un sourire navré étira ses lèvres. « Je ne suis plus la petite fille d'autrefois. Tu peux trouver mieux. » termina-t-elle en commençant à reculer. « Tu diras le bonjour à Aaron de ma part aussi. N'hésite pas à venir me dire le bonjour si jamais tu passe à nouveau dans le coin. »

Après avoir fait quelqu pas, elle se retourna en commençant à s’éloigner. Il pouvait trouver mieux. Il valait mieux qu’il se tienne loin. Tant qu’Alistair était vivant, il ne la laisserait pas tranquille. Il s’était déjà servit d’elle, en la faisant chanter pour qu’elle vole Mischa à Hed. Elle s’était ensuite jurer de garder à distance toutes personnes qui auraient put être susceptible de devenir la cible. Il valait donc mieux qu’elle les éloigne tous, sans exception. Elle ne pouvait pas avoir de faiblesses. Elle était une dragonne. Elle devait être forte. Pour eux. Elle le devait. Son coeur serra alors que la douleur la saisit. Elle l'aimait. Elle était amoureuse. Il était trop tard pour reculer. Elle s'était attacher.

Chaque fois qu'elle en avait eu besoin, chaque fois qu'elle avait pleurée, chaque fois qu'elle tombait, chaque fois qu'elle n'arrivait pas à suivre les jumeaux.

Chaque fois.

Chaque fois, Adrien avait été là. Pour essuyer ses larmes, la protéger, la relever. Toujours. Il avait toujours été là pour elle quand elle en avait eu besoin. Accourant au moindre signe de détresse.

Mais les choses avaient changées.

Eux aussi. Beaucoup de choses étaient arrivées. Trop peut-être pour qu'il soit en mesure de réussir à retrouver le lien qui les avaient unis. Et son départ brutal avait brisé quelque chose en eux. Un lien qu'il avait prit pour acquis. Et qu'il avait voulu protéger en partant.

Parce que c'était l'ordre des choses.

Ruby demandait.

Adrien protégeait.

Enfin.... Ça c'était avant. Maintenant. Ruby demandait, rejetait, blessait, redemandait, blessait et exigeait de nouveau avant de repousser. Et sans même un regard en arrière. C'était lassant. Ses yeux si expressif d'ordinaire, ne paraissait même pas ressentir quoi que ce soit. Adrien était là. Assis, à regarder son interlocutrice sans savoir comment la définir. Elle était mal à l'aise. Terriblement, pour détourner le regard comme ça en se tenant le coude. Il connaissait bien cette manie. Finalement, peut-être que plus les choses changeaient plus elles étaient les mêmes. Sans vraiment l'être.

Des excuses. Sérieusement ? Est-ce que cette femme savait ne serait-ce qu'un centime de ce qu'elle pouvait causer dans son esprit ? L'ancien se massa les tempes en gémissant d'exaspération.

- Ruby. Tu me causes des ennuis depuis que j'ai au moins 8 ans. Je n'ai jamais prononcé une seule plainte. Mais tu ne peux PAS continuer à jouer avec m... Moi comme ça.

Il avait faillit prononcer le mot sentiments. Mais il n'avait jamais été question de sentiments entre eux.

Jamais.

L'ancien espion ne pouvait donc rien demander. Rien dire, rien exiger. Il n'avait aucun droit. Sauf celui de partir. Aussi déchirante soit la décision c'était sans doute la meilleure. Il la regarda partir et soupira doucement. Il aurait sans doute pleurer. Mais, ce n'était pas vraiment son genre... Ça ne l'avait d'ailleurs jamais été.

Et il ne voulait pas qu'elle parte.

- Et moi je ne suis plus le gamin d'autrefois Ruby. Mais ça ne veut pas dire que je vais t'abandonner. Parce que je t'ai promis que je serais toujours là.

Même si ça faisait mal. Et en regardant le dos de la jeune femme, il se fit la réflexion que c'était bien plus facile de se dire qu'il partirait quand elle n'était pas là devant lui.

- Alors fait moi le plaisir d'arrêter de me traiter avec autant de haine et de possessivité en même temps. Parce que peut importe ce que tu essaies d'éviter, je suis capable de t'en protéger. Je l'ai toujours fait. Je suis capable de me protéger aussi Ruby. J'ai survécu à Sacha. Il n'y à rien qui peut me faire plus de mal que de te laisser croire que je vais ravaler ma promesse. Arrête d'avoir peur.

Toujours dans sa position, ses yeux dorés continuait de fixer la plus jeune. La sincérité se lisait dans ses yeux et s'entendait dans ses paroles.

- Quand tu étais petite et que tu avais peur tu te blottissait contre moi et maintenant tu me hurles dessus. Tu veux bien m'expliquer à quel moment tu as décidé que c'était une meilleure idée ?

Adrien se trouvait tellement stupide de rester. Mais en même temps. Il ne lui suffisait que de la regarder pour comprendre que désormais, même en s'éloignant, il finirait par revenir. Les choses étaient faites.

Lui aussi.

La voix d’Adrien la fit s’arrêter, mais elle ne se retourna pas. elle ne s’en sentait pas la force. Si elle se retournait, elle ne voudrait plus partir. Ce serait finit. Elle avait toujours peur, mais elle avait trop de fièrté pour l’admettre. Ruby. Tu me causes des ennuis depuis que j'ai au moins 8 ans. Je n'ai jamais prononcé une seule plainte. Mais tu ne peux PAS continuer à jouer avec m... Moi comme ça. dit-il. Elle ferma les yeux alors qu’un sourire amer étira le coin de ses lèvres. Non, elle ne pouvais pas continuer de jouer avec lui. Elle ne voulait plus jouer ainsi avec lui. C’était devenu trop sérieux, trop dangereux, trop douloureux. c’était devenu trop réel. Elle ne pouvait pas se le permettre. Avec la vie qu’elle avait mener, le karma devait attendre une telle occasion pour le remettre à sa place. Avec le nombre de gens avec qui elle avait couché, le nombre de gens qu’elle avait manipuler ou trahis. Pour tous ceux diséreux de l’atteindre, il en aurait l’occasion. Le risque était trop grand et Adrien avait trop d’importance à ses yeux. Il valait mieux qu’elle parte maintenant, qu’elle en finisse rapidement. Elle répondit au jeune homme par le silence. Elle n’avait rien à dire. Elle avait toujours été un trouble ambulant. Toujours.

Alors qu’elle avait l’intention de reprendre son chemin sans ajouter un seul mot, la voix de son meilleur ami lui parvint à nouveau.   Et moi je ne suis plus le gamin d'autrefois Ruby. Mais ça ne veut pas dire que je vais t'abandonner. Parce que je t'ai promis que je serais toujours là. commença-t-il. Son coeur fit un bon et lui fit relever la tête comme sous l’effet d’un choc. Quoi? Non! Il fallait qu’il parte! Il fallait qu’il s’en aille, qu’il la laisse. Elle ne lui apporterait que du mal, que de la souffrance. Elle déglutit, mais ne put se résourdre à se tourner.

Elle ouvrit les yeux, mais resta immobile. Elle serra les poings et les dents. Elle ne devait pas se retourner, elle devait rester forte, elle devait partir. Là! Elle voyait sa chance de partir se réduire graduellement à néant alors qu’elle se sentait incapable de partir. La voix de l’ancien brisa à nouveau le silence.  Alors fait moi le plaisir d'arrêter de me traiter avec autant de haine et de possessivité en même temps. Parce que peut importe ce que tu essaies d'éviter, je suis capable de t'en protéger. Je l'ai toujours fait. Je suis capable de me protéger aussi Ruby. J'ai survécu à Sacha. Il n'y à rien qui peut me faire plus de mal que de te laisser croire que je vais ravaler ma promesse. Arrête d'avoir peur. Cette fois elle se retourna. son regard surpris croisa celui de son meilleur ami. Dans son discours, plusieurs choses semblèrent l’affecter. La haine? Non, elle ne le détestait pas, loin de là. Au contraire, elle l’aimait même si elle ne l’admettrait surement jamais. De la possessivité? Surement. Elle avait du mal de la savoir avec une autre, même juste une amie et elle ne voyait pas de bien à le cacher. Les femmes étaient depuis toujours sa compétition principale. Ensuite, il avait rapidement comprit qu’elle essayait d’éviter quelque chose ou quelqu’un. Adrien avait toujours été perspicace et il la connaissait mieux que n’importe qui.

Il disait pouvoir la protégé et pouvoir se protégé lui-même. Elle n’en doutait pas, mais elle savait que si la vie d’Adrien devait être en danger, Ruby sacrifirait la sienne pour lui sans hésitation. Mais cela, il ne devait pas l’avoir compris. Puis il avait survécu à Sacha? Elle ne comprit pas ce que cela avait avoir avec le reste, mais nota tout de même le sujet. Elle lui en reparlerait surement plus tard. Non! Elle ne le ferait pas, elle devait partir. Elle devait en finir, le laisser. Elle le devait. Pour lui. Pour elle. Mais il la connaissait. Il savait qu’elle avait peur. Ruby avait l’envie de fuir, de partir. Elle avait peur. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine et son regard la trahissait sur les flos d’émotions qu’elle ressentait au fur et à mesure que les paroles s’assimilait dans son esprit. Elle avait une boule dans la gorge et même lorsqu’elle tenta d’avaler, la boule refusa de partir. Elle savait qu’il disait la vérité, elle le savait. Elle le connaissait aussi. Elle voulait lui éviter la douleur, la peine. C’était à son tour de le protégé, comme il l’avait fait pour elle tant de fois.

Quand tu étais petite et que tu avais peur tu te blottissait contre moi et maintenant tu me hurles dessus. Tu veux bien m'expliquer à quel moment tu as décidé que c'était une meilleure idée ? termina-t-il. À la mention du souvenir, Ruby ne put retenir un doux sourire nostaligique de se pointer aux coins de ses lèvres. Elle porta cependant une main à ses lèvres en tentant de chasser son sourire et le souvenir avec. Il lui avait poser une question et elle allait lui donner une réponse. Il devait partir. Elle devait le faire. Elle devait partir. Elle ferma les yeux, cherchant les mots idéale en même temps que sa contenance. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, son regard trouve immédiatement le sien.

« Tu l’as dis toi-même Adrien, je ne fais que te causé des ennuis. » dit-elle d’une voix mal assurée. « Vaut donc mieux en rester là. » continua-t-elle. « Tu sais ce qu’on dit sur moi, tu m’as vu. Je ne vais que te causé des ennuis. »

Elle marqua à nouveau un pause en cherchant encore et toujours ses mots. Elle mourrait d’envie de courir se blottir contre lui, de s’endormir comme elle l’avait fait plusieurs fois déjà, mais elle devait se retenir de le faire. Elle ne pouvait pas. elle avait déjà du mal à partir, les choses serait encore plus difficile si elle le faisait, elle le savait.

« Je n’ai plus besoin d’être protégée. Je le fais déjà assez bien toute seule. Je suis encore debout à ce jour non? Et je n’ai pas peur. » mentit-elle. « Ce que je tente d’évite, Adrien, c’est de te blesser. Si tu restes, tu risques de souffrir. Et tu mérites mieux. » dit-elle d’une voix lègerement remblante.

Elle baissa sa main et détourna le regard en clignant des yeux pour chasser les larmes qui semblaient décider à faire surface. Non! Pas de faiblesse, pas ce soir, pas maintenant. Elle ne pouvait pas. Elle ferma à nouveau les yeux, reprennant son coude dans main pour tenter de reprendre le contrôle de soi. Elle le devait. Elle avait besoin de changer de sujet, de ne plus parler de tout cela. S’il voulait la retenir alors elle changerait le sujet. Oui, elle trouverait un autre sujet. L’absence de son jumeau à ses côté en était un par exemple. S’il fallait qu’elle lui crie dessus, elle le ferait aussi. Elle était prête à tout, même si elle ne voulait pas le voir partir. Elle tenta cependant de chasser les larmes. Elle n’avait pas particulièrement envie de se faire traiter de pleurnicharde, chose que Aaron aurait surement fait s’il avait été là. Ou peut-être pas.

Même si quelques minutes plus tard, il aurait voulu fuir. Et loin. Ce n'était clairement plus le cas. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas repartir. Il ne le voulait plus.

Adrien connaissait si bien son amie. Il connaissait chacune de ses manies. Et même avec presque dix ans de séparation... Il s'en souvenait pareil.  Comme une chanson apprise par cœur. Un autre lourd soupir lui souleva la poitrine alors qu'il se levait en déplia sa longue silhouette. Le brun prit le temps d'épousseter ses jeans sombre avant de passer une main dans ses cheveux. Il avait vu. Il avait comprit. Même si l'aspirante tentait de lui mentir, c'était peine perdu. Les yeux de sa compagne avaient parler pour elle. Et toute sa gestuelle physique hurlait le contraire de ce que ses lèvres disaient. Il secoua doucement la tête et renifla ironiquement.

- J'ai toujours aimé les ennuis. Tu devrais le savoir.

Il s'approcha lentement d'elle. Comme pour éviter de faire peur à un animal effrayée. Parce que c'est ce que sa compagne était en ce moment. Et Ad' savait tellement bien reconnaitre de la détresse, du déchirement entre deux envies, qu'il n'avait pas besoin de le lui demander pour le savoir. Et l'ancien savait exactement quoi faire. Et il le ferait. Même si elle hurlait. Même si elle se débattait. Même si elle faisait une crise de rage. Non. Il avait eu le temps de voir. Et voyait toujours les yeux pleins de larmes. Et de la voir ainsi lui brisait le coeur. Adrien aurait voulu l'emporter loin d'ici. Là où rien ne la blesserait plus. Mais il ne pouvait pas. Lentement, il leva la main et la posa sur la joue de son interlocutrice.

- Ruby... Si tu crois que j'ai oublié ne serais-ce qu'une seule de tes petites manies tu as tort. Je te connais tu sais ? Tu te tiens le coude de cette façon uniquement quand tu as besoin de t'accrocher à quelque chose avant de vaciller. Tu ne le fais que lorsque tu as besoin de tenir quelque chose de concret avant de mentir. Et quand tu détournes les yeux de cette façon, tes sourcils se fronce imperceptiblement, mais pas assez pour que je ne vois pas l'inquiétude ou la panique sur ton visage. Ruby, les choses ont changées et je sais que tu es capable de te protéger toute seule. Mais moi je suis un grand garçon et je sais ce qui est bien pour moi.

Le dragon l'attira contre lui et l'enferma entre ses bras, dans une étreinte possessive qu'elle ne pourrait pas quitter même en se débattant. Il ne la laisserait pas partir. Pas après avoir vu sa détresse. La solitude avait du bon, mais le plus souvent pour ceux qui se forçait à la subir, elle pouvait en devenir néfaste. Et même lui savait que parfois, une seule personne pouvait faire toute la différence entre la force et l'écroulement. Le brun embrassa son crâne avant de poser son menton sur le dessus de sa tête.

- Tu me blesserais encore plus en croyais que je vais ravaler ma promesse. Je t'ai juré de te protéger sur ce même toit il y à dix ans. Et je t'ai promis de rester. Je suis là Ruby. Je l'ai toujours été. Et ça ne changeras pas. Rien ne pourra le faire. Je vais te protéger. Alors arrête d'avoir peur deux minutes et fais moi confiance. Le reste du monde peut bien brûler que ça ne changerait rien pour moi.

Il fallait qu'elle le croit. Il avait briser un lien en partant et il le savait,  mais l'Ancien savait aussi que tout n'était pas perdu. Peut-être fallait-il que leur amitié soit interrompue pour en arriver à ce tournant décisif dans leur relation.

Mais, il fallait qu'elle le croit.

Immobile, le visage tourné pour cacher ses sentiments, Ruby ne vit pas Adrien se lever. Elle re retint de tourner le visage dans sa direction lorsqu’elle l’entendit renifler. La voix de son meilleur ami lui répondit alors :  J'ai toujours aimé les ennuis. Tu devrais le savoir. Idiot! pensa-t-elle en entendant sa réponse. Cela dit, dès qu’elle l’entendit marcher dans sa direction, elle ouvrit les paupières aussitôt et tourna les têtes dans sa direction. Elle eut envie de reculer, de tourner les talons et de fuire, mais la main d’Adrien sur la joue l’arrêta. Son regard croisa le sien et elle sut qu’il était à présent trop tard pour partir. Elle ne s’en sortirait pas aussi facilement. Elle déglutit et cligna des yeux à nouveau pour chasser une nouvelle vague de larmes. Elle aurait voulu avec quelque chose à lui dire, mais pour une fois, elle était sans mots. Elle ne s’était jamais sentie aussi démunie qu’à ce moment précis.

Adrien ne s’arrêta pas là. Il reprit la parole :  Ruby... Si tu crois que j'ai oublié ne serais-ce qu'une seule de tes petites manies tu as tort. Je te connais tu sais ? Tu te tiens le coude de cette façon uniquement quand tu as besoin de t'accrocher à quelque chose avant de vaciller. Tu ne le fais que lorsque tu as besoin de tenir quelque chose de concret avant de mentir. Et quand tu détournes les yeux de cette façon, tes sourcils se fronce imperceptiblement, mais pas assez pour que je ne vois pas l'inquiétude ou la panique sur ton visage. Ruby, les choses ont changées et je sais que tu es capable de te protéger toute seule. Mais moi je suis un grand garçon et je sais ce qui est bien pour moi. Elle équarqilla les yeux de surprise avant qu’il ne l’attire contre elle. Elle hésita pour ferma les yeux enfouissant son visage contre son chandail. Elle savait qu’elle serait incapable de se défaire de son emprise, et elle ne voulait pas s’en défaire. Elle passa ses bras autour de lui et posa les mains dans son dos. Le confort de ses bras avait sembler détendre la jeune femme qui craignait le pire malgré tout.

Il avait remarqué tout cela? Il s’en souvenait? Elle avala à nouveau en refoulant les larmes. Devant Adrien, Ruby s’était toujours trouvée démunie, mais là, elle venait d’être désarmée. Il avait vu au travers du mensonge. Elle le connaissait et elle le croyait. Mais elle voyait déjà la scène défiler devant elle. Adrien se mettait en danger. Elle était un danger. Pouvait-elle vivre chaque jour avec lui en sachant que ce pouvait être le dernier? Pouvait-elle supporter de s’inquièter pour lui même si elle savait qu’il pouvait se protégé? Et s’il devait lui arriver quelque chose par sa faute, la brune ne s’en remettrait jamais. Jamais.  Elle le sentit embrasser le dessus de sa tête avant de poser son menton dessus et de reprendre la parole.  Tu me blesserais encore plus en croyais que je vais ravaler ma promesse. Je t'ai juré de te protéger sur ce même toit il y à dix ans. Et je t'ai promis de rester. Je suis là Ruby. Je l'ai toujours été. Et ça ne changeras pas. Rien ne pourra le faire. Je vais te protéger. Alors arrête d'avoir peur deux minutes et fais moi confiance. Le reste du monde peut bien brûler que ça ne changerait rien pour moi. Cette fois, les larmes coulèrent malgré elle. Elle fut secouer d’un sanglot. Si elle avait pu se blottir encore plus contre lui elle l’aurait fait. Ses mains aggripèrent alors le chandail du jeune homme alors que la jeune femme tentait de maitriser ses émotions.

« Idiot… » murmura-t-elle en se calmant enfin. « Idiot… » dit-elle un peu plus fort en relevant la tête pour croiser son regard. « Tu n’as pas idée de ce qu’il est capable de faire. » dit-elle en  ramenant ses mains vers sa poitrine. « S’il fallait qu’il est une raison de plus pour… » commença-t-elle avant de s’interrompre.

Si elle acceptait d’être avec Adrien, cela voulait dire qu’elle cessait de briser le couple de Zack et Hed’. Alistair serait-il furieux? Surement. Il s’en prendrait donc à elle et chercherait à la menaçer à nouveau. elle aurait besoin d’aide, d’alliés. Elle aurait besoin de l’aide d’un maximum de gens, mais elle doutait pouvoir arrêter le père de sa rivale. Rien ne l’arrêterait. Elle avala à nouveau et détourna le regard en fermant les yeux.

« Il fait assez de mal comme cela, tu serais une raison de plus pour qu’il revienne. Il ne te fera que des problèmes. » dit-elle en soupirant. « Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques… » murmura-t-elle en secouant la tête.

Elle avait toujours peur, peur de qu’Alistair était capable de faire, peur de perdre Adrien, peur de tout, mais dans ses bras, certaine peur pouvait être dissipé facilement. S’il était là en ce moment, alors il ne lui était rien arrivé encore. C’était au moins cela.

Il avait gagné.

Le soulagement coula dans ses veines et ses muscles cessèrent de n'être que des cordes d'arc tendus à en craquer. Il raffermit doucement sa prise sur elle en embrassant de nouveau le dessus de sa tête. Appréciant cette odeur particulière qui se dégageait de la jeune femme. Une odeur épicée. Une odeur enivrante.

Adrien n'en avait rien à chier du reste de l'univers. La brune le sous-estimait si elle croyait qu'il avait peur de ce genre de possible menaces. Il la regarda et les traits de son visage s'attendrirent en voyant la terreur dans le fond de son regard. Il caressa la joue soyeuse de son pouce.

- Je sais très bien dans quoi je m'embarques. Mais Ruby.. De qui as-tu si peur ?

Pour que ladite personne l'effraie à ce point, ce devait être quelqu'un de particulièrement dangereux. Et s'il devait la protéger, il avait besoin de savoir qui c'était. Pour mieux aller se renseigner à son sujet. Et avec suffisamment d'information, il serait en mesure de mieux détruire celui ou celle qui menaçait l'aspirante. Parce que le dragon avait beau être souriant, charmant et social... Il n'en était pas moins dangereux bien au contraire. Il avait ses sources et savait trouver ce dont il avait besoin. Il tenait au moins ça de son père.

-Si je pouvais je t’emmènerais loin d'ici là où rien ne peut te blesser...

Ça n'avait été qu'un murmure, mais un murmure sincère. Ad' effleura les lèvres de la plus jeune, mais ne se pencha pas pour l'embrasser. Non. Il avait l'impression que s'il le faisait, il hurlerait plus certainement ses sentiments que s'il le disait clairement. Et il n'était pas prêt à l'avouer. Autant que sa compagne n'était pas prête à l'entendre. Mieux valait que les choses restent dans une sorte de territoire non dit. Ça lui convenait bien. Ça leur convenait bien.

Elle sentie les bras d’Adrien se serré autour d’elle avant qu’il ne pose un nouveau baisé sur le dessus de son crâne. Le regard de l’Ancien sembla s’attendrire et sa main se posa sur sa joue pour lui caresser la joue.  Je sais très bien dans quoi je m'embarques. Mais Ruby.. De qui as-tu si peur ? Elle hésita à lui avouer, mais elle change d’idée. Il valait mieux ne pas mentionner son nom à lui, pas pour le moment. Et si Adrien le connaissait et l’apréciait? Il ne la croirait peut-être pas. Elle ferma les yeux et sourpira, tentant de trouver une réponse qui ferait taire cette question.

« T’as une idée du nombre d’ennemis qu’on a? N’importe qui qui saurait cela pourrait s’en prendre à toi pour me faire du mal… ou le contraire… s’en prendre à moi pour te faire du mal à toi. » explica-t-elle en ouvrant les yeux.

Ce n’était pas un mensonge. Les Dragons avaient des ennemis partout. Elle passa une main dans ses cheveux avant de poser la paume à plat sur le torse d’Adrien. Elle hésitait à se défaire de son emprise. Elle y était bien, certes, mais elle craignait toujours le pire. elle devrait donc à tout prix s’assurer qu’Alistair ne s’en prendrait pas au Dragon. Si je pouvais je t’emmènerais loin d'ici là où rien ne peut te blesser... l’entenda-t-elle murmurer avant qu’il n’effleure ses lèvres. La brune ferma les yeux. L’idée proposer n’était pas mauvaise, mais elle restait impossible. Elle vint alors se blottir à nouveau contre lui et fit glisser se mains pour finalement les passer derrière lui. Elle posa son front contre sa poitrine et ses doigts aggrippèrent doucement le chandail de l’Ancien sans qu’elle ne dise un mot. Elle se doutait qu’il comprendrait ce qu’elle avait voulu dire par cela. Il la connaissait après tout.

Qu'importe que le monde soit contre lui, contre eux. Il n'y avait plus rien à présent qui pourrait l'arrêter. Il changerait la mentalité de ceux qui ne comprenait pas et détruirait ceux qui lui voulait du mal. Elle ne semblait pas se rendre compte de la détermination donc Adrien pouvait faire preuve.

- Oh Ruby... Je n'en ai rien à chier des autres. Je n'en ai que pour toi. Alors arrête d'avoir peur. Je suis parfaitement capable de renverser les choses lorsque ce sera nécessaire. Crois moi. Fais moi confiance.

Le sourire qui étira ses lèvres et la lueur qui s'alluma dans le fond de son regard avait quelque chose d'inquiétant. De dangereux. Souvent, les gens le sous-estimait en matière de potentielle menace. Grave erreur de leur part, mais c'était aussi une bonne chose. Le dragon avait donc plus de facilité à les duper, les détruire voir les tuer.

Son air se radoucit lorsqu'elle se blottie contre lui comme avant, mais avec une touche de plus. Une touche qu'il comprenait. J'aimerais bien que tu m’emmènes aussi. Semblait-elle dire. Mais il n'avait pas besoin de partir avec elle. Ad' n'avait pas besoin d'être loin d'ici pour être en mesure de la protégée. En fait...Ici était la meilleure place pour s'assurer que rien ne lui arriverait et comme elle ne voulait pas de sa protection, en fait même si elle n'y croyait pas. Le dragon ne se laisserait pas rendre au piège. Il avait survécu jusqu'ici, alors ce n'était pas son amour pour la brunette qui le détruirait. Que neni.

- Allez viens. Il va pleuvoir. Rentrons.

Cette fois quand Ruby leva la tête vers lui, il se pencha et l'embrassa avec une douceur tendre, avant de sourire en coin et de la relâcher et de sauter sur le muret en bas avant de toucher le sol. Puis se tourna pour attraper l'Aspirante avant qu'elle ne touche le sol. La soulevant en mode princesse comme quand ils étaient plus jeunes, il prit la direction de la demeure de la plus jeune.

Les choses allaient dans un sens qu'il ne détestait absolument pas.