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 If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)

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MessageSujet: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyVen 6 Mar 2015 - 22:38

If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) 1425306270-galex-3If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) 1425306269-galex-5
If we walk away now, There's no Turning Around
feat. Gaëlle & Alex
Jour 3 (le matin)

Ce matin-là avait débuté comme tous les autres, c'est-à-dire par le boulot. Pour une raison ou une autre, je trainais un peu de pieds. Je n'avais pas envie d'aller travailler, j'aurais aimé me promener et faire autre chose. Je n'étais pas non plus passée par le lac et je n'aimais pas cela. Et si je l'avais loupé? Soupirant, je pris un sac de toile vide et l'inspectai pour vérifier qu'il n'y avait pas de trous. Je devais me rendre à l'entrepôt pour chercher du matériel. Je n'aimais pas l'idée d'y aller, mais je savais que je serais escortée par des membres du clan et cela me rassurait, mais pas tout à fait. Prenant une bonne inspiration, je passai la sangle du sac en travers du mon corps avant de relever la tête. Mon escorte venait à peine d'arriver. M'approchant des quelques jeunes hommes Aigles, je leur servis un sourire que je voulus rassurer. Ces derniers me le retournèrent. J'avais espéré que l'on m'aurait envoyé des gens que je connaissais, mais je ne connaissais qu'un peu l'un d'entre eux.

«Eh bien allons-y! » Lançais-je d'une voix mal assurée.

« Ca va bien se passer. » murmura l'un d'eux à mon intention.

Je répondis par un sourire peu convaincu, mais nous nous sommes alors mis en marche en direction de l'entrepôt. Pourquoi étais-je aussi nerveuse? J'étais en sécurité et j'étais escorter par mon clan. Je n'avais rien à craindre. Une de mes mains trouva naturellement la sangle pour entourer mes doigts autour, me servant de cette dernière pour évacuer un peu mon anxiété. Pendant la marche, je tentai de me détendre un peu. J'eus de nouveau une pensée au sujet du Lac. Je me mordis la lèvre inférieure. Je n'y étais pas allée ce matin. Aurais-je du? Pourquoi n'y étais pas aller? Avais-je commencé à perdre espoir? Et si elle avait trouvé quelqu'un d'autre que moi? Quelqu'un de mieux que moi? L'idée m'arracha un soupire. Je ne savais pas si je devais être fâchée à l'idée ou tout simplement de l'accepter. Elle avait été ma première, et ma seule. Mon premier baiser et mon dernier. Mon premier amour et probablement mon seul.

Je baissai les yeux, préférant regarder là où je mettais les pieds plutôt que de regarder devant moi. Je vidai alors mon esprit, ne voulant plus y penser. Lorsque nous sommes arrivés, et pas une minute avant, je relevai le regard. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un au loin attira mon attention. Les cheveux blonds, la silhouette. Mon coeur s'emballa. Impossible. Ce ne pouvait pas... Je m'arrêtai, mon regard abasourdi était rivé sur le dos de celle que je n'avais jamais su oublier : Gaëlle. Je m'étais retracé sa silhouette tant de fois que je savais que je ne pouvais pas me tromper. C'était bien elle. Je déglutis. Elle n'était pas seule. Mon regard se bouscula sur la blonde qui ne semblait pas la lâcher d'un millimètre. J'eus l'impression que mon coeur se fendit en deux. J'avais été remplacée par la pimbêche accrocher à mon premier amour. Clignant des yeux, je tentai de chasser les larmes qui aurait su monter à mes yeux tôt au tard. Je réprimai la soudaine envie de me précipiter dans leur direction pour décoller cette imposteur de ma Gaëlle. J'étais aussi accompagnée. Me tournant vers l'un des jeunes hommes, je lui souris doucement.

«Tu vient avec moi? Je n'ai pas envie d'attirer trop d'attention et j'aurais bien besoin de bras fort pour transporter quelques trucs. » demandais-je gentiment. « Et puis si le matériel est placé trop haut pour moi, tu es plus grand. » ajoutais-je.

Le jeune homme sourit et acquiesça et mon regard se tourna de nouveau vers celle que je n'avais pas vue depuis plusieurs années. J'avais des papillons dans mon ventre. Autrefois, j'aurais décroché la lune si cela avait pu la faire sourire, aujourd'hui, je n'étais plus trop certaine de ce que j'étais prête à faire pour celle qui avait disparu sans prévenir de ma vie.


Dernière édition par Alex le Mer 11 Mar 2015 - 19:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptySam 7 Mar 2015 - 1:08

Ma conscience flottait comme une petite lumière vacillante dans mon esprit. Peu à peu, j'identifiais par le biais des bruits et des odeurs mon environnement. Il y avait dans l'air un relent d'huile, la fragrance forte de la poudre et quelques bavardages provenaient de l'extérieur du bâtiment. La porte grinça légèrement en s'ouvrant - il faudrait penser à s'occuper des charnières - et le verrou cliqueta lorsqu'elle se referma. Sans m'occuper de la personne qui venait d'entrer, je poussais un soupir d'aise. Je m'étais endormie à l'Atelier et comme toujours j'adorais m'y réveiller. Désireuse de profiter encore un peu de la quiétude environnante, je gardais les paupières closes et écoutais les mouvements de la nouvelle venue. Ce n'était pas Sasha, il était impossible de la rater lorsqu'elle arrivait. Ni mes partenaires qui n'auraient pas eu la délicatesse d'avancer sur la pointe des pieds. Je fronçais légèrement les sourcils, soucieuse. Qui osait donc s'introduire sur mon domaine en catimini ? Dans un effort quasiment surhumain, j'ouvris les yeux et les forçais à s'habituer à la luminosité qui régnait dans la pièce. Je me redressais ensuite lentement, emportant avec moi un croquis qui s'était collé à ma joue. Alors que je l'enlevais, une douleur me foudroya la nuque. Je me crispais en grimaçant, ma main effleurant par réflexe la zone incriminée. Outch ! C'était le désavantage de dormir sur un établi, on s'exposait tout de suite plus aux torticolis. Ce geste n'échappa pas à ma visiteuse qui se fit tout de suite moins discrète et s'empressa de venir se poster derrière moi. Avant que je n'ai réellement eu le temps de réagir, ses doigts étaient dans mon cou alors que ses pouces s'appliquaient déjà à masser le point tendue.

- Woh, ok. Qui que tu sois, n'arrêtes pas.

Je relâchais un peu mes épaules. Cette fille avait des mains en or et, doucement, je sentais la pression se faire moins forte dans ma nuque. Elle rigola un instant et se pencha vers moi, sa longue crinière blonde cascadant sur mes épaules alors qu'elle me lançait un regard.

- C'est Valentina, au cas où tu te poserais la question.
- Aucune chance, mais on va dire que je vais m'en souvenir.

La dénommée Valentina se remit à rire. Est-ce qu'elle pensait que je venais de lui lancer une vanne ? Je haussais les sourcils avant de chasser toutes pensées parasites pour me concentrer sur le petit miracle que la blonde était en train d'accomplir. J'avais les yeux mi-clos et ma tête dodelinait légèrement quand un détail me frappa avec force. Shit, j'avais oublié que je devais récupérer des pièces aujourd'hui ! Je me levais brusquement, manquant d'envoyer la fille au tapis. Sans m'occuper de son cas et ignorant le fond de douleur encore présent dans ma nuque, j'attrapais un sac que je jetais sur mes épaules et décrochais un fusil du râtelier.

- Hé, attends. Je t'avais apporté un truc à manger. Eva m'a dit que -
- Pas le temps, faut que j'aille aux entrepôts.

Je l'avais coupé sans une once de remord et je n'hésitais pas plus à la planter là, me précipitant pour sortir. La porte claqua une première fois à ma suite et alors que je marchais rapidement, le bruit se reproduit. Valentina venait de me rejoindre en trottinant.

- Je t'accompagne, tu auras peut-être besoin d'aide pour transporter ce dont tu as besoin. Eva - ma binôme - m'a dit que tu devais aller réceptionner du matériel et que tu dormirais sûrement à l'Atelier alors j'ai pensé que je pouvais bien t'apporter un petit quelque chose.

Je ne l'écoutais qu'à moitié. Je ne lui avais rien demandé alors son explication m'importait peu. Par contre, le morceau de pain qui passa devant mes yeux m'intéressa tout de suite plus. Je n'avais pas mangé depuis hier midi et je crevais la dalle, c'était vrai. Sans trop réfléchir, j'attrapais le pain et mordis dedans à pleines dents. Bon, il fallait bien avouer que la demoiselle savait se rendre utile. Pendant que je mangeais, elle continuait à papoter sans se lasser de mon silence. Le trajet fut donc bruyant, mais il n'y eut heureusement par d'encombres. En arrivant à la zone industrielle, je priais pour ne pas encore rencontrer ce crétin de Surveillant qui m'avait alpaguer dans un entrepôt quelques semaines plus tôt, mais fit un effort pour m'identifier correctement auprès de l'un de ses collègues avant de pénétrer dans le grand bâtiment. Une fois à l'intérieur, les bavardages de Valentina furent encore plus vains. J'étais de retour dans mon univers et rien de ce qu'elle aurait pu me dire n'aurait pu me distraire. Lui fourrant mon sac et mon arme dans les mains, je me baladais entre les rayonnages à la recherche des précieuses pièces dont j'avais besoin. Ma main glissa sur les caisses et s'arrêta sur l'une d'entre elle. Bien sûr, elle était entreposée en hauteur. Me hissant sur la pointe des pieds, j'attrapais le bord et tirais, mais la douleur me rattrapa et je lâchais un grondement plaintif. Merde ! Comme si elle était mon ombre - et c'était comme cela qu'elle se comportait depuis tout à l'heure en fait -, Valentina apparu derrière moi et récupéra la caisse et la descendit d'un étage. Je la remerciais du bout des lèvres et me laissais tomber en tailleur pour commencer à farfouiller, entreposant progressivement les pièces à côté de moi. La présence chaude de la blonde s'imposa encore dans mon dos et ses doigts se relancèrent dans un massage que ma nuque appréciait décidément beaucoup même si j'avais complètement la tête ailleurs. Le travail avant tout.

- Tiens, on a de la visite.

Et ? Visiblement cela ne devait pas vraiment la déranger non plus vu qu'elle se désintéressa des gens bruyants qui venaient d'arriver pour passer ses bras sur mes épaules, s'appuyant ouvertement sur moi alors que j'élevais une pièce dans la lumière pour l'observer sous toutes ses coutures.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptySam 7 Mar 2015 - 1:50

Jetant un regard à Gaëlle, j'hésitai à aller lui parler. Sortant la liste de choses dont j'avais besoin, je regardais rapidement avant de lever les yeux pour tenter d'évaluer à quel endroit ils étaient. Accompagner d'un des garçons de mon escorte, je commençais à faire les allées en tentant de ne rien laisser paraitre de ma nervosité. Je craignais presque que Gaëlle me voie. Et si elle était partie parce que c'est moi qui avais un truc de travers la dernière fois? M'en voulait-elle? Je ne m'étais pas rendu compte en cherchant dans les allées que nous nous étions approchés de Gaëlle et de l'autre grande blonde.

« Alex? » me demanda le jeune homme, me sortant de mes pensées et me faisant lever la tête vers lui. « Je peux t'aider à trouver quelque chose peut-être? »

Visiblement, cela sembla le faire sourire. Je lui répliquai par un sourire gêné. Regardant la liste de nouveau, je lui pointai un truc en le regardant du coin de l'oeil alors qu'il se penchait pour lire par-dessus mon épaule. Il était si près que je pouvais sentir son souffle chaud contre mon cou. Cette sensation me rappela douloureusement un souvenir avec Gaëlle. Je fermai les yeux le temps de quelques secondes. J'avais l'impression que ma poitrine allait imploser. Je sentais presque que je tremblais tellement je craignais de lui parler.

« Tu me trouver ça ici? »  ajoutais-je sèchement.  Demandais-je. « Je crois l'avoir vu plus loin. »

Il acquiesça gentiment et alla chercher ce que j'avais demandé. Je le suivis du regard avant de me pencher sur la liste, marmonnant à voix basse les autres choses. Levant les yeux je tournai pour aller dans la rangé suivante avant de me stoppai net. Un obstacle se trouvait dans mon chemin : la pimbêche de Gaëlle. Je n'étais pas d'humeur à supporter ce gendre de grande blonde toujours plus jolie que moi. Je ne me gênai pas de la regarder alors qu'elle était collée contre Gaëlle. M'éclaircissant la gorge bruyamment pour signaler ma présence, je m'adressai à l'inconnue :

« Pardon, mais tu te tiens justement là ou je dois aller chercher un truc. » lançais-je amèrement en pointant dans la direction de la caisse que je voulais atteindre.

La fille se retourna et je lui servir un sourire poli, mais rien de plus. Penchant la tête sur le côté, je continuai de la regarder, attendant qu'elle bouge ses fesses de la pour me permettre d'y aller. Je n'avais pas envie de gaspiller ma salive sur l'imitation pour et simple de ma cadette. Je savais qu'elle ne valait pas la peine. Je fis de mon mieux pour éviter de croiser le regard de Gaëlle. Je n'avais pas le courage de le faire. Je n'arrivais pas à croire qu'elle est pu me remplacer aussi aisément. Cela n'aurait pas dû m'affecter autant de la savoir avec quelqu'un d'autre, mais si au moins elle était venue me parler, me le dire. Si elle avait eu le courage de me dire au revoir au lieu de disparaitre comme elle l'avait fait. Je ne m'étais jamais permis de passer à autre chose. Et aujourd'hui, j'étais en colère, j'étais frustrée, à bout de nerfs. Je l'avais attendu pour ça. Secouant la tête de gauche à droite je repris la parole toujours en m'adressant à l'autre :

« Alors à moins de vouloir te rendre utile, ça serait gentil que tu cesses d'imiter ma soeur et de coller les gens comme ça. Les rangées ne sont déjà pas très grandes ici... »  ajoutais-je sèchement alors qu'un sourire forcer étira mes lèvres.

Mais pourquoi je m'énerve tant que ça au fait? pensai-je, m'étonnant de ma propre impatience envers celle qui ne m’avait pourtant encore rien fait. Si mes yeux avaient été des dagues, je crois que je l'aurais tué mille fois sur place dès mon arrivée. Je ne savais pas si c'était vraiment la fille qui m'enrageait ou si c'était le fait que Gaëlle soit partie comme ça sans prévenir, sans donner de nouvelles. Je l'avais presque cru morte. Mon sourire disparut rapidement et je serrai les poings. Décidément, Gaëlle savait bien les choisir. Physiquement parlant, elle en avait choisi une qui me dépasser de partout. La poitrine les fesses, tout!
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMar 17 Mar 2015 - 0:32

Depuis l'arrivée des nouveaux dans l'entrepôt, Valentina était devenue plus collante encore. C'était à croire qu'elle aimait se donner en spectacle. Ce genre d'attitude ne me dérangeait pas réellement et tant qu'elle n'était pas une gêne dans mon entreprise, sa présence ne m'importait peu. La grande blonde pouvait se montrer pratique et je préférais la garder sous la main jusqu'à ce que j'ai terminé ma collecte de pièces. Si elle pouvait m'épargner des efforts inutiles pour aller chercher des caisses en hauteur, je n'allais pas me priver de l'utiliser. Si la présence des autres gens ne me concernait pas plus que ça, je restais quand même un minimum consciente de leurs allers et venues pour la simple et bonne raison qu'ils étaient venus chercher des pièces. Potentiellement les mêmes que celles dont j'avais besoin et je ne comptais pas me les faire souffler sous le nez. Et j'avais visiblement raison de rester attentive car quelqu'un s'imposa dans notre rangée d'un fort raclement de gorge. Une fille parla de façon assez peu sympathique et je partais du principe que c'était à Valentina qu'elle s'adressait. Après tout, elle était derrière nous et il fallait bien avouer que la blonde prenait de la place. Je la sentis d'ailleurs se déplacer un peu pour se retourner, mais je restais concentrée sur ma fouille. Tant qu'on ne me disait pas clairement que je gênais, je ne voyais pas de raison de bouger. Seulement, je restais à tripoter distraitement une pièce dont je n'avais pas besoin durant quelques secondes. Il y avait quelque chose dans cette voix qui m'avait perturbée. J'allais jeter négligemment le bout de métal dans la caisse lorsque la voix s'exprima à nouveau. Valentina n'était pas des plus réactives et je pouvais comprendre que l'autre perde patience. Il n'y avait rien de plus chiant qu'avoir quelqu'un dans son chemin lorsque l'on essayait de bosser.

- Ta sœur ? Il va falloir être plus claire.

C'est vrai que je ne comprenais pas non plus le rapport. Mais il n'empêchait que Valentina aurait déjà pu bouger et que je ne voyais pas la raison de son immobilisme. Ce n'était pourtant pas bien difficile de se lever. Je fronçais légèrement les sourcils en remarquant que j'avais toujours la même pièce à la main. Toute cette histoire brisait mon rythme. Et puis, il y avait encore cette familiarité dans la voix. Secouant légèrement la tête, je me débarrassais une bonne fois pour toute de l'objet et enfonçais un coup de coude dans les côtes de la blonde.

- On t'a dit que tu gênais alors bouge de là cervelle de pigeon.

Valentina émit un grommellement assez flou mêlé d'injures, mais elle se déplaça finalement. Je ne savais pas à qui cette vague de mécontentement était exactement adressée, mais je m'en fichais dans tous les cas. Elle pouvait râler autant qu'elle voulait contre moi, dans l'histoire ce serait de toute façon elle qui gaspillerait sa salive.

- C'est quoi cette histoire avec ta sœur ?

Visiblement, la blonde s'était sentie insultée et elle voulait en savoir plus à ce propos. Poussant un bref soupir, je la laissais à ses bêtises et profitais de cet instant de répit pour me remettre sérieusement à mes fouilles. Avec toutes ces conneries, je n'arrivais à rien de concluant et j'avais encore beaucoup à faire à l'Atelier aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMar 17 Mar 2015 - 23:02

La blonde à qui je m'adressais se tourna pour me regarder, mais sembla refuser de se bouger les fesses. Je n'avais pas la patience de me répéter a nouveau. Si elle ne bougeait pas, je demanderais à mon escorte de la faire bouger. Je n'avais pas envie de perdre ni mon temps ni mon énergie a lui expliquer le pourquoi je voulais qu'elle aille prendre une marche. Ta sœur? Il va falloir être plus claire Alors que j'ouvrais la bouche pour m'expliquer, je vis Gaelle donner un coup dans les côtes avant de lui lancer : On t'a dit que tu gênais alors bouge de là cervelle de pigeon. La réplique me fit sourire et je fis de mon mieux pour ne pas éclater de rire. ' Ha! Et c'est pas moi qui l'ai dit! ' pensai-je triomphale. Sa voix. Mon coeur s'était de nouveau emballer. Mais à ma grande déception, elle ne se retourna même pas.

L'autre blonde râla, mais finit par bouger. Sans demander de reste, je lui souris gentiment, reconnaissante à Gaelle de lui avoir fait bouger les fesses. J'avais l'intention d'ignorer la blonde lorsqu'elle s'adressa a moi a nouveau : C'est quoi cette histoire avec ta sœur? Faisant dissiper mon sourire, je me dirigeais dans la rangée vers l'endroit que bloquait mon interlocutrice il y avait quelques minutes. Je regardais une caisse en lui lançant comme si je lui racontais le truc le plus banal de la terre :

« Ma soeur est du genre a coller ceux avec qui elle a l'intention de coucher. » je haussai les épaules avant de lever les yeux pour lire ce qui étais écrit sur une caisse. « Cela dit, quand elle le fait, elle ne prend pas toute la place... », ajoutai-je toujours sans regarder la concerner.

J'avais parlé franchement, ne me préoccupant pas de ce que ma franchise pouvait faire à l'autre. JE n'aimais pas cette blondasse, elle collait Gaelle un peu trop à mon gout. Me levant sur la pointe des pieds, je maudis alors mentalement les gens de mettre les caisses a des endroits aussi hauts. Alors que mes doigts touchèrent la caisse, la voix de Holmes, le jeune homme de mon clan à qui j'avais demandé de m'aider, se fit entendre :

« Attends Alex laisse moi t'aider. » dit-il en souriant.

Décidément, il avait un synchronisme impeccable. Il était toujours la alors que j'avais besoin de son aide. Mais avant que je puisse me pousser du chemin, je sentis sa main m'encourageant doucement à reculer. Il passa derrière moi, me frôlant en faisant cela. Une fois que je ne fus plus dans son chemin, je le laissai me descendre la caisse, lui souriant simplement.

« Merci Holmes, c'est gentil de ta part. » le remerciais-je alors qu'il se tournait vers moi, la caisse dans les mains.

« Je te la dépose où? »

« Ça va, je peux la prendre, je vais aller m'installer à la petite table, ça sera plus facile que de bloquer l'allee. » expliquai-je en prenant la caisse de ses mains.

Tournant les talons, je me dirigeai un peu plus loin pour déposer la caisse sur une table avant de commencer à examiner le contenu à la recherche de ce dont j'avais besoin. Jusque-là, je n'avais pas l'impression que Gaelle m'ait reconnue. Soupirant, je me demandai si j'avais fait erreur sur la personne. Peut-être n'était-ce pas Gaelle. Après tout, elle avait pu avoir changé en quatre ans. Pourtant, j'avais cette impression d'avoir reconnu sa voix. J'avais envie de la regarder de nouveau, mais je me dis que ce n'était peut-être par une bonne idée. Si elle ne m'avait pas reconnue, elle ne risquait pas de me reconnaitre du tout.

« If we walk away now... There's no turning around... » je continuai de chercher dans la caisse, posant sur la table les trucs dont je n'avais pas besoin. « Gotta say what i mean... while you're here with me... »

Sans vraiment, m'en être rendu compte, je m'étais mise à chanter un air que j'avais déjà chanté à Gaelle à voix basse. J'avais appris cette chanson de mon frère, qui l'avait apprise de notre mère. Nathan m'avait expliqué il y a longtemps la signification générale des paroles de la chanson. C'était une chanson qui parlait d'amour. Je me tue, me rendant compte que malgré ma voix, je ne voulais pas déranger personne après tout.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 13:55

Valentina supportait difficilement d'être ainsi traitée devant une inconnue au clan, mais elle restait focalisée sur son objectif. Elle se contenta donc d'un coup d’œil revolver à la blonde alors qu'elle bougeait en tâchant de faire abstraction de sa mine réjouie. Celle-là ne l'emporterait pas au paradis. Même si elle souriait désormais, elle n’oubliait pas qu'elle la dérangeait dans son entreprise pour se faire une bonne place auprès de moi. Et puis, elle n'oubliait cette histoire de sœur. Je roulais des yeux au ciel en les entendant jacasser derrière, mais je gardais pour mon part le silence. Si je feignais la concentration, je devais bien avouer que depuis tout à l'heure quelque chose me troublait. Cette voix continuait de s’immiscer dans ma tête avec plus de facilité que les autres et le phénomène n'était qu'amplifié depuis que celle qui parlait s'était approchée. Elle était juste derrière moi maintenant que Val s'était bougée et pendant qu'elle se déplaçait tout en parlant, je ne pouvais m'empêcher de l'écouter. Et de prêter une réelle attention à son discours qui sincèrement me semblait familier. Face au dit discours, Valentina s'insurgea soudainement.

- Non mais de quoi je me mêle ? Qu'est-ce que tu sais de mes intentions pour elle d'abord ?!

Oh. Je n'avais pas vu la situation sous cette angle. J'émis un léger ricanement à cette pensée. L'autre blondasse croyait-elle vraiment qu'elle avait ses chances ? Elle n'était pas du tout mon genre. Comme le reste de la planète. A vrai dire avant cet instant, je n'avais pas réfléchi au pourquoi de son attitude. J'avais juste profité des avantages qu'elle m'offrait et c'était très bien comme ça. Savoir que dans chaque geste il y avait une avance me plaisait donc moyennement. Pas que ça m'empêcherait de continuer d'abuser de la situation, mais quand même, c'était moins cool.

- Au lieu de t'enfoncer, cervelle de pigeon, rend toi utile à la place et va me chercher la boîte de vis qui est dans la deuxième allée à ta droite. Troisième étagère à gauche, ça devrait pas être difficile à trouver.

Nous n'étions pas venus pour taper la conversation non plus quand même. Valentina s'exécuta, mais elle le fit en traînant des pieds. Pendant ce temps, les autres continuaient à travailler et la voix inconnue s'exprimait toujours plus. Je n'aimais pas la façon dont tout ça me remuait le ventre. Les émotions n'étaient vraiment pas agréables à ressentir. Il était bien plus facile d'être distante et peu concernée par autre chose que ma passion pour les armes et le travail bien fait. La voix lâcha un commentaire à propos du fait de bloquer l'allée ce qui poussa Val à réagir. Visiblement, madame avait des oreilles bioniques.

- J'ai entendu.
- La ferme, blondasse. Blablates moins, bosses plus.

Elle râla, mais encore une fois ne cracha pas son venin. Sa retenue avec moi m'arracha un sourire légèrement satisfait. Je me fichais de pourquoi exactement elle agissait comme ça, c'était assez pratique de la voir aussi soumise. N'empêche qu'elle traînait bien pour ramener une simple caisse de vis. Ce n'était quand même pas compliqué. Fort heureusement, je l'entendis revenir lorsqu'un détail me poussa soudainement à lever la tête. En plus d'avoir quelque chose de connu, la voix chantait. Et en plus c'était une chanson que j'avais déjà entendu. Non. Je refoulais net les souvenirs qui se glissaient bien malgré moi dans ma tête. Lorsque j'étais devenue une Vipère, j'avais tourné le dos à tout le reste. J'avais mis de côté mon ancienne vie parce que c'était ce qu'on attendait de moi et que je ne voulais pas nous mettre en danger inutilement Laz et moi. En quelque sorte, je ne voulais pas mettre aussi les éléments de mon ancienne vie en danger. Le clan était devenu mon nouveau monde et je n'avais presque plus quitté le territoire à part sur pour des nécessités comme aujourd'hui ou sur ordre de ma Chef.

- Gaëlle ? T'as l'air bizarre ?

La blonde était désormais devant moi, la caisse demandée entre les mains. A la façon dont elle me regardait, elle avait dû voir une expression inhabituelle chez moi. Je me touchais le visage, presque perturbée, pour tenter d'identifier cette anomalie, mais je baissais finalement rapidement la tête, ignorant volontairement le regard de Valentina.

- Ça va. Juste, mêle toi de tes affaires.

Le doute était trop profondément ancré, il fallait que je sache. Mal à l'aise, je triturais la pièce que j'avais entre les mains et me relevais. Je feignais dans un premier temps de me dégourdir les jambes – ce qui n'était pas un mensonge, elles étaient resté pliées contre la caisse pendant un moment -, mais je n'osais pas regarder vers la direction de la table. Il le fallait pourtant si je voulais savoir. Sans m'en rendre compte, je m'étais rapprochée, la pièce toujours dans les mains, et je me retrouvais bien bête tout à coup. Sans trop réfléchir, je balançais le mécanisme dans la caisse qui se trouvait sur la table.

- Mauvaise boîte...

J'avais marmonné pour me justifier, mais je restais à proximité de la table. Je savais. Oh oui, je savais et c'était la cata, mais j'étais bien incapable de la regarder. Je ne pouvais par contre pas faire comme si de rien n'était avant de déguerpir. C'était trop et j'en avais déjà bien assez fait.

- Ça fait longtemps.

C'était une constatation glissée d'une voix peu émotionnée. Laisser parler mes émotions, ce n'était vraiment pas mon fort. Et pourtant, j'étais plus agitée que je ne l'aurais voulu à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 17:24

La réaction de la tête de pigeon m’arracha un grognement mécontent mais je choisi de l’ignorer lorsqu’elle parla : Non mais de quoi je me mêle ? Qu'est-ce que tu sais de mes intentions pour elle d'abord ?! De quoi je me mèlais? Ce que je savais? Mais ça criait aux yeux pourtant à la voir coller ma Gaëlle comme ça. Je faisais déjà de mon mieux pour la regarder le moins souvent. Pourtant je la savais là, si près de moi. J’étais partager entre l’envie folle de la prendre dans mes bras et celle de ficher le camp pour m’éviter d’ouvrir une vieille blessure. Tant qu’elle ne m’addressait pas la parole, qu’elle continuait de m’ignorer, je me sentais capable d’en faire autant. Cela dit, entendre sa voix n’était pas pour aider mon pauvre coeur qui semblait s’emballer à chaque fois.

Je fermai les yeux à ma table de travail, cherchant à ne pas me laisser distraire. Si elle ne m’avait pas replacer, c’est que je devais passer par dessus. Si elle ne venait pas me voir, alors je metterais toute cette histoire derrière moi sans jamais y repenseré Soupirant, j’ouvris les paupières, me mordan la lèvre inférieur en tâchant de reprendre ma recherche pour le morçeau désiré. Je crus remarquer du mouvement dans la limite de mon champ de vision, mais je n’y portai pas plus attention. C’était probablement seulement Holmes qui ne savait plus quoi faire de ses dix doigts en attendant que je trouve le nécéssaire. alors que j’allais plonger la main dans la caisse, un morçeau semblant venir de nul part y tomba. Mauvaise boîte... la voix me fit presque sursauté. Ma main resta en suspens au dessus de la caisse alors que je tentait pour la mille et une fois aujourd’hui d’avaler la boule accrocher dans ma gorge.

Je finis par déposer la main sur le bord de la caisse, me demandant si c’était bien à moin qu’elle s’était addresser. Levant la tête pour d’abord poser le regard sur la caisse, j’hésitai à répondre. Sa voix finit par reprendre sans vraiment attendre de réponse. Ça fait longtemps. Cette fois-ci, je levai le regard vers elle avant de l’observai calmement. Mon regard glissa malgrer moi vers l’autre blondasse comme pour vérifier que la sangsue n’était pas toujours accrocher à Gaëlle. Rassurée, je forçai un sourire à mes lèvres avant de baisser les yeux le temps de quelques secondes.  Ils étaient revenus, après tout ses années, j’avais retrouvé les papillons dans mon ventre et ils semblaient être plus nombreux que dans mon souvenir.

«Trop longtemps en effet... 4 ans déjà… » répliquai-je en la regardant.

Je constatai alors qu’elle n’avait même pas levée le regard pour me regarder. Cela m’arracha un soupire et me fis baisser les yeux vers la table de travail. À présent je n’avais plus le coeur à continuer de travailler. Je fermai les yeux, sentant la frustration accumuler remonter lentement en moi. 4 ans et elle n’avait pas daigner me laisser savoir qu’elle était toujours vivante. Et à voir le comportement de l’autre tête de molusque, elle m’avait peut-être déjà remplacer.

« Ravie de voir que tu respire toujours. » ajoutai-je avec une légère pointe de colère dans ma voix. « Tu vas bien au moins, c’est l’essentiel… » ajoutais-je en avalant à nouveau.

J’ouvris les yeux avant de me forcer à retourner au travail pour sortir de nouvelle pièce pour pouvoir mieux les examiner. Ma main saisait alors la pièce qu’avait lancer Gaëlle dans la boite. Mon regard se leva à nouveau pour se poser sur Gaëlle. 4 ans. 4 ans s’était écouler sans que je ne puisse cesser de toujours pensé à elle, de toujours me demander ce qui aurait pu se passer entre nous si elle n’était pas disparue du jour au lendemain. J’avais mal digérée qu’elle parte sans rien me dire comme ça. Très mal même. 4 ans de douleur que j’avais chercher à ignorer et qui revenait à l’assaut et qui semblait raviver ses entiments que j’avais tant chercher à enfouir. Je n’avais qu’une envie, étirer la bras et l’embrasser, mais mon égo semblait plus gros et plus imposant. J’avais besoin de savoir.

« Pourquoi? » lui demandais-je en l’observant.

Le reste de la phrase sembla rester pris dans ma gorge, accrocher à cette boule d’angoisse qui semblait toujours ne pas vouloir descendre. Je nous revoyais ensemble alors qu’elle m’avait sauver la vie une première fois. Puis à nouveau lorsque nous nous étions embrasser. Ce baiser. Il me hantait toujours. J'avais besoin d'une explication. Je voulais savoir, je voulais comprendre. Avais-je fait quelque chose que je n'aurais pas du tout? Si c'était quelque chose que j'avais fait, j'avais besoin de le savoir.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 18:04

Balancer la pièce n'était en réalité par la meilleure des idées. Maintenant, je n'avais plus rien à triturer pour évacuer une partie de mon malaise. Je n'étais jamais mal à l'aise, tout ça était trop nouveau pour que je sache comment réagir, et je me retrouvais à balancer bêtement d'une jambe à l'autre en regardant la table. Qu'est-ce que j'étais censée faire ? Est-ce que j'étais censée faire quelque chose d'abord ? Peut-être que le mieux à faire était de partir. Faire comme si de rien n'était. Mais j'avais parlé, j'avais avoué que je l'avais reconnue, alors il semblait un peu difficile de revenir en arrière. C'était le problème avec les mots et ça devait être pour ça que je n'aimais pas le fait de trop les utiliser. La voix d'Alex me surprit un peu, mais je hochais brièvement la tête. Ouaip, quatre ans, c'était un sacré bout de temps. Toujours incapable de la regarder, je laissais mes yeux dériver sur le sol. C'était tellement pitoyable comme attitude. La suite ne me donna pourtant pas exactement envie de croiser son regard. Elle était en colère et une part de moi pouvait comprendre pourquoi. Elle avait le droit de l'être d'une certaine façon.

- Ouais. Je suis du genre coriace.

Un rire sec quitta mes lèvres avant que je ne me racle légèrement la gorge, n'appréciant vraiment pas la gêne que je ressentais. Est-ce que j'étais en train de m'en vouloir là ? C'était difficile à dire. Mes sourcils se froncèrent légèrement dans la réflexion, mais je chassais vite toute cette histoire. Alex s'était remise au travail, signifiant la fin de cette discussion. Au bord de la table, je restais hésitante. Mon corps se déplaçait légèrement alors qu'une part de moi voulait partir pendant que l'autre m'ordonnait de rester ici. Seulement, elle reprit avec une question. Du genre bien légitime la question. Je haussais les épaules, passant une main nerveuse dans mes cheveux. J'hésitais à répondre, mais je n'avais dans les faits aucune raison de ne pas lui dire ce qu'il s'était passé maintenant qu'elle se trouvait devant moi. Jetant un bref regard derrière moi pour vérifier que Valentina ne se trouvait pas dans les parages, je me lançais à voix basse de façon à ce qu'elle seule puisse entendre.

- J'ai été raflée ce jour-là. Par les Vipères de l'Ouest. Mon frère y a vu un signe, il a voulu rester. Alors je me suis soumise au clan aussi. C'était par dépit au départ, mais ce choix était le bon. Je suis Membre depuis deux ans, je gère l'armurerie. Cette vie est bien meilleure que celle que j'aurais eu en restant Libre.

C'était la version courte, mais même cette version je ne l'avais pas raconté à grand monde. Dans la version longue, j'aurais sûrement insisté sur mon génie en matière d'armement, j'aurais cherché à l'impressionner avec mes inventions, mais je doutais qu'elle ait un quelconque intérêt pour tout ça.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 18:47

Ouais. Je suis du genre coriace. La première réponse de Gaëlle me soutira un sourire malgré moi et un ricanement. Son sens de l’humour m’avait manqué. Levant les yeux vers elle, je vis qu’elle n’arrivait toujours pas à me regarder et cela sembla me blesser plus que je ne l’aurais cru possible. J’avais à nouveau l’irrépressible envie de renouer avec le contact de ses lèvres, mais à voir la façon dont elle agissait avec moi, je chassai vite l’envie de mon esprit. Les deux mains sur ma table, je restai immobile à l’observer à la dérober. Je tentais désépérément de me remettre au travail, mais sa présence à côté de moi m’empêchait de faire comme je voulais.

Je ne savais pas trop quoi lui dire. En même temps nous n’étions pas et à voir le regard qu’elle sembla lancer vers la blonde, et le ton qu’elle employa pour répondre à ma seconde question, je me doutai qu’elle tentait de cacher l’information des autres : J'ai été raflée ce jour-là. Par les Vipères de l'Ouest. Mon frère y a vu un signe, il a voulu rester. Alors je me suis soumise au clan aussi. C'était par dépit au départ, mais ce choix était le bon. Je suis Membre depuis deux ans, je gère l'armurerie. Cette vie est bien meilleure que celle que j'aurais eu en restant Libre. Je l’observais en silence avant de me tourner à demi vers elle. Jettant un coup d’oeil rapide autour de moi, je finis par soupirer avant de regarder vers elle à nouveau. Visiblement, la cervelle d’oiseau ne devait pas être au courant du passé de Gaëlle, mais je ne pouvais pas dire pourquoi elle tenait à le cacher. Je n’allais pas être celle qui mettrait le tout au grand jour, même si ce n’était pas l’envie qui me manquait. Je savais qu’elle ne méritait pas cela. Je tenais trop à elle pour lui faire quelque chose dans se genre. Je n’étais pas du genre rancunière.

« D’accord. » dis-je en avalant à nouveau nerveusement. « Et tu n’as pas trouver le temps de me laisser savoir peut-être? C’était trop difficile pour toi… » ajoutais-je à nouveau un peu en colère. « J’imagine que c’était plus facile de me laisser croire le pire. »

J’étais toujours en colère, mais je comprenais. Elle m’avait quand même laissé en plan, il ne fallait pas l’oublier. En quatre ans, elle n’avait pas donner signe de vie, me laissant croire le pire à son sujet. Mais aussi le pire à notre sujet. J’étais cependant soulager de voir que ce n’était pas de ma faute. J’avais passé quatre ans à ressasé la question à savoir ce que j’aurais pu avoir fait quelque chose. En même temps, cela n'expliquait pas qu'elle ne m'est pas laisser savoir qu'elle respirait toujours. Elle n'avait même pas eu le courage de venir me parler, de mettre fin à ce qui avait grandit entre nous. Rien. Elle n'avait fait rien fait, rien dit. elle ne s'était pas demander si j'allais bien. Elle avait fait comme ma soeur et ne s'était préoccupée que de ses petites affaires sans se soucier des autres autour d'elle. Non. Je n'avais pas le droit de la comparer à ma soeur. Elyse était... Elle était Elyse. Gaëlle n'était vraiment pas comme elle.

« J’ai quand même passé 4 ans à me demander ce que j’avais fait pour que tu me fasse ça. 4 ans à me dire que visiblement j’avais un truc qui me fallait pas... » lançais en fermant les yeux. « Et y’a une raison pourquoi tu n’es pas capable de me regarder? » demandais-je d’une voix qui trahissait le mal que cela me faisait qu’elle ne daigne même pas me regarder.

Détournant le regard, je fixai l’objet que Gaëlle avait mise dans la caisse en tentant de ne pas laisser mes émotions être maitre de moi. Mais qu’est-ce qui m’arrivait6 j’avais passé toutes ses années à vouloir la mettre de côté et si elle n’était pas venue me voir, si elle ne m’avait pas parler, j’aurais mis le tout de côté et ça aurait été affaire classé. mais il avait fallu qu’elle s’approche de moi, qu’elle se tienne juste là, qu’elle me donne envie de la toucher, de la serrer dans mes bras. Mais en même temps, elle ne donnait envie de tout jeter par terre, de claquer des portes, d’enfoncer la tête de l’autre blonde dans un mur. J’avais l’impression de marcher en équilibre sur un fils de métal entre la colère et autrechose. J’avais peur de faire le sauter. Je l’avais déjà fait avec elle, ou du moins je n’aurais pas hésiter. Mais aujourd’hui, les choses étaient-elles trop différentes? Trop de temps s’était-il écouler pour nous permettre de reprendre les choses là ou nous les avions laisser?
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 20:33

Encore une fois le ressentiment de Alex était légitime. Peut-être. J'avais du mal à identifier le réel problème. Enfin, je pouvais comprendre qu'elle se soit inquiétée - si c'était bien une histoire d'inquiétude - suite à ma disparition, mais pourquoi était-elle en colère ? Ce n'était pas comme si nous avions échangé de belles promesses et compagnies. Est-ce qu'elle n'aurait pas dû être contente d'apprendre que j'avais trouvé un endroit où j'étais beaucoup mieux et où je pouvais me préoccuper d'autre chose que de trouver à manger et à boire de façon à survivre un jour de plus ? Non, tout ce qu'elle voyait c'était que je n'étais pas venue la voir pour lui annoncer la bouche en cœur que je m'étais vendue aux Vipères. Alors oui, j'aurais pu. Mais qu'est-ce que ça aurait changé au final ? Le fait principal serait resté le même : j'appartenais à un clan hostile au sien et je comptais bien faire en sorte de m'y intégrer pour profiter pleinement des opportunités qui m'étaient offertes. Pour ça, j'avais dû tirer un trait sur mon passé et je l'avais fait. Parce qu'il y avait quelque chose qui m'attirait là-bas, quelque chose qui au fond m'avait toujours attirée, et qui était devenu le centre de mon existence. Je ne répondis rien, les mâchoires légèrement contractées. Je ne voyais aucune raison de me justifier à ce sujet. Et encore moins de m'excuser. Si je le faisais, ça aurait été comme dire que je n'avais pas emprunté le bon chemin et j'étais persuadée de suivre la bonne voie depuis quatre ans désormais.

L'aveu de Alex me laissa bouche bée. Comment pouvait-on sérieusement resté bloqué à cause de la culpabilité pendant aussi longtemps. Je resserrais les lèvres presque aussitôt, replaçant une mèche derrière mon oreille. Je ne comprenais vraiment pas.

- C'est idiot. Il n'y avait aucune raison.

Vu ce qu'il s'était passé lors de notre dernière rencontre, je ne voyais vraiment pas comment elle avait pu s'imaginer qu'elle avait fait quelque chose de mal. Surtout que c'était moi qui avait instiguée la chose, pas elle. La chute me laissa plus confuse et mal à l'aise encore. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas la regarder ? Je savais très bien pourquoi, mais de là à le dire. Et pourtant, les morts sortirent. J'avais toujours été franche, trop franche.

- Parce que je ne veux pas retomber amoureuse de ton sourire.

Mais Alex ne souriait pas, je pouvais l'entendre dans sa voix, alors je ne risquais théoriquement pas grand chose à la regarder. Pourtant, je gardais les yeux rivés vers la caisse sur la table. L'éclat du soleil fit soudain briller quelque chose à l'intérieur et j'eus une illumination. C'était ça que je cherchais depuis tout à l'heure. Je plongeais pour attraper le morceau de métal et tortillais mes doigts autour. Bien. J'avais au moins trouvé ce pourquoi j'étais venue aujourd'hui et cela m'arracha l'ombre d'un sourire.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 21:04

Je la considérais longuement en me demandait à quoi je m’attendais à présent. Elle refusait toujours de me regarder alors autant en faire autant. Pourtant j’avais du mal à décrocher mon regard d’elle. J’avais envie de m’approcher, mais je craignais de la faire fuire. C’est idiot pourtant, c’est elle qui était venue vers moi. en la regardant, j’avais l’impression que rien n’avait changer. Mes sentiments pour elle étaient toujours là. c’était d’autant plus douloureux de la voir silencieuse à fixer le sol. J’agissais comme une enfant égoiste. C’est moi qui faisait comme ma soeur. Je m’en rendais compte. M’éclaircissant la gorge, je me forçai à me remettre à regarder ailleurs. Tournant le dos à la table, je m’y appuyai doucement contre cette dernière avant de fixer le sol à mon tour.

« Au moins tu as trouvé un endroit sécuritaire. » me contentais-je de dire. « Je suis contente de te savoir saine et sauve... »

J’étais sincère. Au moins, je savais que de faire partie de se clan lui garantissait une certaine sécurité, un toit sur la tête et surtout de la nourriture. Ma colère était mal dirrigé.  C'est idiot. Il n'y avait aucune raison. J’eus un ricanement. Elle avait surement raison. Mais j’avais l’habitude de toujours tout vouloir prendre sur mes épaules. d’assumer que les choses étaient de ma faute. j’avais eu beaucoup de temps pour y réfléchir, mais je n’avais jamais prit le temps de passer a autrechose.

« J’imagine que ça doit l'être… Mais je ne savais pas quoi pensée d’autre… vu ce qui c’est passé la dernière fois… » répliquais-je en me remémorant notre dernière rencontre.

Je ne sais pas ce à quoi je m’attendais de sa part. Elle n’arrivait pas à me regarder alors que j’avais du mal à ne pas l’observer à la dérober. Nous étions mal tombée. Cela dit, son aveu me surpris. Je me serais attendu à plein de chose, mais pas à cela :  Parce que je ne veux pas retomber amoureuse de ton sourire. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine et je relevai la tête pour la regarder. Je me décollai de la table pour me tourner vers elle, comme si j’avais attendue qu’elle lève les yeux vers moi, qu’elle me confirme qu’elle pensait vraiment ce qu’elle venait de dire. Je fis un pas vers elle. Je la vis alors prendre un object entre ses mains. L’ombre de son sourire fit naitre l’ombre d’un sourire à mes lèvres.

« Je n’ai jamais cesser d’aimer le tiens… » dis-je juste assez bas pour qu’elle et moi n’entende.

Penchant la tête légèrement sur le côté, je retenais l’envie d’en dire plus. Je craignais trop d’être rejeter pour tenter quoique ce soit. Je posai une main sur la table, entre Gaëlle et moi, et ne bougeai plus, l’observant. Je ne sais toujours pas à quoi je m’attendais de sa part. Peut-être à ce qu’elle lève la tête et me regarde enfin. À moins que je ne m’attende plus à rien après toutes ses années. J’avais eu l’impression d’être si seule, mais je n’avais jamais cesser de nourrir l’espoir de la revoir malgrer tout.

« Tu me manques… » murmurai-je plus pour moi-même que pour elle sans m’en rendre compte en baissant les yeux timidement pour fixer la table.

Je frottai doucement la surface de la table, cherchant à me convaincre qu’elle n’avait peut-être pas entendue. La boule dans ma gorge ne s’était toujours pas dissipé. J’étais toujours nerveuse. j’avais l’impresion de ne pas trop savoir quoi dire de plus, quoi faire. J’étais confuse face à mes propres sentiments et Gaëlle ne semblait pas vouloir retrouver les siens envers moi. C’était presque pathétique. Presque. En même temps ça ne l’était pas non plus. J'observais mes doigts bouge sur la table en silence, sans trop savoir si j'avais dit quelque chose qu'il n'aurait pas fallu.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyLun 6 Avr 2015 - 16:05

Le clan des Vipères n'était pas exactement ce que j'appellerais un endroit sécuritaire, mais je hochais la tête pour acquiescer. C'était un territoire étrange où il était facile de se faire trancher la gorge lorsqu'on était trop grande gueule, mais je m'y amusais bien et j'avais su mettre suffisamment en avant mes atouts pour ne pas que ma franchise m'emporte à la fosse de façon trop rapide. Et puis, c'était mon clan désormais. J'étais l'une des leurs. Même si je n'étais pas la plus patriote des Vipères, l'Ouest avait de l'importance pour moi. Si je n'avais pas été raflée, je n'aurais jamais pu découvrir l'Atelier et ma vie aurait certainement été bien morne et particulièrement frustrante. C'était pour cette raison que je ne regrettais aucunement mon existence de Libre. Je ne regrettais en quelque sorte pas non plus ces quatre ans de séparation. Quatre ans que je n'avais pas vu passer parce que j'avais été trop prise par cette nouvelle vie que j'aimais.

A chaque fois qu'elle reprit la parole, ses déclarations me gelèrent toujours plus encore. Nous n'étions décidément pas sur la même page. Elle semblait rester bloquée sur ce jour. Je l'avais embrassé parce que je le voulais et que quand je voulais quelque chose, je le prenais. J'avais agis sous le coup d'une impulsion lentement nourrie par des sentiments auxquels je ne m'étais pas attendue. Mais cette impulsion ne faisait pourtant naître aucun regret en moi parce que ce n'était pas dans mon caractère d'avoir des regrets, de me laisser ainsi attachée à un boulet qui appartenait à un autre temps. Mais rester accrochée semblait être dans le sien. C'était dangereux – dangereux pour elle – car il était clair que je ne pouvais rien lui apporter de bon. Et je n'étais pas sûre qu'elle pourrait être positive pour celle que j'étais si jamais je venais à la regarder vraiment. Je pinçais les lèvres et restais immobile, seuls mes doigts s'agitant encore un peu sur la pièce tant recherchée.

- Qu'est-ce que tu attends de moi, Alex ? Je vis dans le présent. Le futur n'est qu'un concept abstrait qui se limite à un jour ou deux et le passé ne m'a jamais gêné lorsqu'il s'agissait d'avancer. Je ne suis pas le genre de fille qui dit 'Tu me manques' sans que ce ne soit un mensonge. Et je ne mens pas, c'est inutile.

Je fis un très gros effort pour relever la tête et lui lancer un bref coup d’œil, mais elle regardait ailleurs. Dans cette histoire, elle ne semblait pas être plus à l'aise que moi. Je dirais même que plus j'arrivais à retrouver mon aplomb, plus elle semblait se défaire.

- Ma fidélité ira toujours en priorité à moi-même. A mon intérêt. Le jour où j'ai choisi de rejoindre les Vipères, je t'ai laissée de côté parce que c'était dans mon intérêt. Je l'ai fait et je pourrais le refaire. Tu vois, les promesses sont comme les mensonges pour moi, je n'en fais pas.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMar 7 Avr 2015 - 0:21

Fixant toujours mes doigts, je reçus la réponse de Gaëlle comme on reçoit une giffle. Qu'est-ce que tu attends de moi, Alex ? Je vis dans le présent. Le futur n'est qu'un concept abstrait qui se limite à un jour ou deux et le passé ne m'a jamais gêné lorsqu'il s'agissait d'avancer. Je ne suis pas le genre de fille qui dit 'Tu me manques' sans que ce ne soit un mensonge. Et je ne mens pas, c'est inutile. Je ne m’étais pas attendu à cela. Sa réplique me coupa le souffle. Ne sachant pas trop quoi faire, mes doigts se refermèrent en un poing et mes paupières se refermèrent. Et vlan! C’était à mon tour de manger un coup dans les dents. Sans ouvrir les yeux, je finis par reculer avant de me tourner à nouveau pour m’appuyer contre le table. Les larmes me brûlaient déjà les yeux. Mais pas ici. Pas devant elle. Je ne dis rien. Je n’aimais pas mentir non plus et je prenais mal que l’on me mente aussi. D’un côté, sa franchise était aprécier, mais de l’autre, j’aurais préférée qu’elle ne soit pas venue me parler. Jer pris une inspiration, me sentant tremblante. Les derniers jours avaient été trop mouvementé. J’avais les nerfs à fleur de peau. Entre ma soeur, mon traumatisme et tout le reste, ceci venait de faire déborder le vase. Soupirant, j’ouvris les yeux sans toutefois la regarder. Mes doigts se détendirent en restant toujours sur la table.

Je ne la vis pas lever les yeux vers moi aavnt qu’elle ne reprenne : Ma fidélité ira toujours en priorité à moi-même. A mon intérêt. Le jour où j'ai choisi de rejoindre les Vipères, je t'ai laissée de côté parce que c'était dans mon intérêt. Je l'ai fait et je pourrais le refaire. Tu vois, les promesses sont comme les mensonges pour moi, je n'en fais pas. Une autre giffle. Ma soeur. Elle me rappelait ma soeur. Cette fois-ci, ce fut de trop. Me tournant brusquement vers elle je pris la peine de lui répondre sans me retenir :

« Et c’était dans ton intérêt de venir me parler peut-être? Je te signale que c’est toi qui a mis un truc dans ma caisse, Gaëlle. » lui signalais-je en la regardant directement dans les yeux. « Je te retourne donc la question. Tu t'attendais à quoi en venant me parler? »

J’avais cru quoi lorsque je l’avais vu ici? Qu’on allait reprendre là ou on avait laisser les choses? Quelles illusions! Je devais être tomber sur la tête. L’idiote que j’étais avait cru avoir une chance avec elle à nouveau. J’avais envie de partir sans regarder derrière moi. À nouveau je n’avais plus envie de la regarder.

« Je ne mens jamais non plus et je n’ai aucun regret. » ajoutais-je en croisant les bras. « Si tu ne voulais pas me donner d’idée alors tu n’avais qu’à ne pas venir me parler. Je serais sortie d’ici en te mettant derrière moi pour de bon. J’ai bien compris le message à présent. » j’étais furieuse, mais j’étais aussi blessée. Comme par magie, c’est là que Holmes sembla arriver à côté de moi, un air inquiet au visage. Je n'avais parler assez fort pourq qu'on m'attende, mais comme j'étais venue ici avec une escorte, il était normale qu'on veille sur moi.

« Alex? Est-ce que tout va bien? » me demanda-t-il.

Forçant un sourire rassurant à mes lèvres, je lui jetai un coup d’oeil rapide par dessus mon épaule. Je n'avais pas finit de discuter avec elle, et bien que j'étais un peu contente de son intervention, puisqu'il me permettait un peu de me calmer, Holmes était un peu gênant à présent. D'une voix calme, je lui répondis :

« T’as trouvé le truc que je t’ai demander? » je lui tendis alors la liste. « Si oui, tu peux me trouver les bonnes caisses pour le reste? Demande au autres te t’aider, qu’on sorte d’ici rapidement… » ajoutais-je.

Il sourit et acquiescant en poassant son bras autour de mon épaule avant de s’approcher de moi pour ajouter :

« T’es sure que ca va? Si elle t’embête, je peux… » commença-t-il à murmure à mon oreille.

Posant une main sur son torse, je hochai la tête pour l'interrompre gentiment. Je ne cherchais pas vraiment à rendre Gaëlle jalouse en agissant ainsi avec Holmes, mais une partie de moi aurait bien eu envie que mon geste lui fasse cette effet. Une partie de moi aurait bien aimer que Gaëlle soit jalouse de mon comportement avec l’Aigle. Ce n'étais pourtant pas tellement mon genre de vouloir rendre quelqu'un jaloux, mais après les paroles de Gaëlle, j'aurais bien aimer la rendre jalouse. Même cela n’aurait pas changé la situation. Gaëlle avait été clair à mon sujet. Je doutais qu'elle soit même un tant soit peu affecté par mon comportement avec le membre de mon clan.

« Ca va aller… » dis-je à Holmes.

Il finit par repartir vers les autres garçon avec ma liste entre les mains. Il me jeta un coup d’oeil inquiet, mais je ne le vis pas. Mon regard s’était de nouveau poser sur Gaëlle. Je pris le truc qu’elle avait mis dans ma caisse et le lui tendit en cachant mal la douleur dans mon regard. mon sourire avait complètement disparue.

« Tu devrais peut-être remettre ce truc là ou tu l’as pris. Si tu n’as rien d’autre à me dire, alors moi non plus. » ajoutais-je en clignant des yeux pour chasser les larmes. « C’est intule de ressasée notre passé, j’ai bien saisi. Dès que j’aurai passé le pas de la porte de cet entrepôt, j’oublierai le lac, j’oublierai tout, si c’est que tu veux. » Je déglutis avant de reprendre. « Ce sera comme si rien ne s’était passé entre nous. Comme si nous nous étions jamais connues. Mais si nos chemins donnent à se croiser, alors ne vient pas me parler sans avoir de bonnes raisons. »

Je ne mentais pas. C’était réellement mon intention, même si la tâche serait plus ardue que je ne l’aurais cru possible bien entendue. Les choses ne pouvaient pas être oublier aussi facilement, mais je n’en étais pas vraiment consciente. J’avais a présent cessé de réfléchir clairement. La douleur, la peine, tout semblait m’avoir légèrement engourdit. Je ne sais pas pourquoi je fis la chose suivante, peut-être justement pour vraiment mettre fin à tout cela, peut-être pour m’aider à passer par dessus toute cette histoire. Je ne sais pas pourquoi, mais je le fis. Je vins déposer un baiser sur sa joue avant de reculer. Je détournai le regard pour me concentrer sur ma caisse. Si elle avait autre chose à me dire, elle pouvait le faire, mais je n’avais rien de plus à rajouter. J’avais plutôt envie de pleurer que de lui parler.

'Ravie d'avoir fait ta connaissance Gaëlle.' pensai-je en fixant la caisse avant de plonger ma main dedans pour ressortir des trucs avant de les déposer sur la table. Avec tout ça, je ne me souvenais même plus de ce que je cherchais dans cette caisse à la base, mais elle n'avait pas besoin de le savoir.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptySam 11 Avr 2015 - 1:21

J'avais été trop loin... Non, je n'avais pas été trop loin ! Il fallait qu'elle sache. Mais pourquoi était-il si important que ça qu'elle sache ? Il m'aurait suffit de l'ignorer et l'affaire aurait été réglée, mais j'étais venue. J'avais lancé la conversation jusqu'à me retrouver dans cette situation qui m'avait poussée à tout lui dire. Presque tout. Et maintenant, Alex souffrait. Pour rien. Je déglutis difficilement et constatais que ma bouche s'était asséchée sans que je ne m'en rende compte. Je n'y comprenais plus rien. Pourquoi est-ce que sa douleur m'affectait ? C'était complètement tordu. Comment pouvais-je être touchée alors même que je ne regrettais pas mes mots ? Ils étaient vrais. Je ne faisais que verbaliser une vérité. Et si j'avais dit ça, c'était dans son intérêt. Son intérêt à elle, pas le mien. Elle avait dit s'être accrochée à un souvenir pendant des années et je ne voulais plus que cela se reproduise. Pas alors que je savais pertinemment que je ne pourrais jamais lui apporter le genre d'attention qu'elle voulait. Que je pensais qu'elle voulait plutôt.

Sa soudaine fougue me laissa sans voix. Je reculais d'un pas sous son regard et détournais les yeux pour me reprendre. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde. En fait, je ne voulais pas réellement d'une quelconque réponse. L'entendre pointer tout haut un élément qui me semblait déjà bien trop confus dans ma tête n'améliora rien à cette tempête de pensées. Les mots restèrent coincés dans ma gorge malgré une envie brûlante de les cracher. Pour la première fois, j'étais mouchée. J'avais bien une réponse à lui fournir, mais elle n'était pas bonne et je le savais. Pour une fois, je devais la fermer, je le sentais. Déjà, elle reprenait la parole de toute façon. Alors j'avais eu tout faux ? Je pouvais sentir mes lèvres se pincer pour ne plus devenir qu'une ligne pâle et mes poings se serrèrent durement. Ce n'était pas comme ça que ça devait se passer. Je ne savais pas exactement comment cela devait se passer, mais sûrement pas comme ça. Un mec arriva au milieu de tout ça et je ne relevais la tête que pour lui adresser une œillade meurtrière. Il ne manquait plus qu'un pigeon curieux. Un pigeon curieux et collant qui plus est. Je savais pertinemment que ce type n'était qu'un Membre lambda qui l’accompagnait, qu'il n'y avait rien entre eux, mais voir leur proximité me fit grincer des dents et je détournais la tête. Enfoiré d'Aigle ! Nous étions en train de discuter, pourquoi devait-il venir se mêler de ce qui ne le regardait pas ? Encore que c'était plutôt Alex qui parlait pour le coup, mais ce n'était pas la question. Le gars finit par partir et je l'observais s'éloigner d'un regard glacial. La voix d'Alex me força pourtant à me concentrer sur elle. Ou plutôt sur la pièce qu'elle venait de récupérer dans la boîte et qu'elle me tendait. Je desserrais un poing pour l'attraper non sans jeter un regard vers le plafond. Ce soudain pragmatisme m'agaçait alors que je l'aurais salué en tout autre temps. Et alors qu'elle s'appliquait à comprendre et s'adapter à mes paroles, je me rendis compte que tout ça était ridicule. Je l'avais dit, mais ce n'était pas ce que je voulais. Je ne voulais pas d'une telle finalité. J'avais pourtant tiré un trait sur elle en devenant une Vipère. Je le croyais du moins. Mais peut-être que je n'avais fait que la mettre de côté sans jamais réellement me débarrasser d'elle et ce que je ressentais. Tout ça était resté enfoui quelque part jusqu'à cet instant, jusqu'à ce baiser léger sur ma joue, et maintenant j'avais cette pagaille qui régnait dans ma tête et dans mon cœur. Gérer les sentiments n'était vraiment pas mon fort, je ne pouvais pas m'empêcher de me révolter contre eux, contre ce qu'ils étaient en train de faire, nourrissant progressivement une colère dévorante qui serrait mes muscles et rendait l'envie de massacrer l'un de ces idiots de pigeons délicieusement tentante.

Avant que je n'ai réellement compris le pourquoi du comment, je balançais la pièce rendue par Alex sur la tête de ce maudit Aigle qui était venu se coller à elle. L'autre, celle que j'avais cherché pendant de longues minutes, était toujours au creux de mon poing serré, je ne l'aurais lâché pour rien au monde. J'en avais besoin pour un projet très spécial sur lequel je bossais depuis plusieurs jours et certaines priorités restaient toujours actives. Mais à part ça, mon attention était actuellement complètement tournée sur Alex. Sans m'intéresser à la réaction de l'autre gars, je comblais la distance qui me séparait de la blonde et la saisis par le col pour l'attirer à moi. Mon bras libre s'enroula autour de sa taille alors que je pressais rudement mes lèvres contre les siennes. C'était brutal et totalement inapproprié au vu de tout ce que j'avais dit avant, mais c'était la seule réponse que je pouvais lui fournir. C'était ça que je voulais en venant lui parler. Juste ça.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptySam 11 Avr 2015 - 2:05

Je cru discerner du mouvement  au coin de mon champ de vision, mais je me forçai pour ne pas me retourner. J’avais répondu franchement, j’avais donné mon opinion et je n’avais absolument rien de plus à dire sur le sujet. J’étais surtout préoccuper à ne pas laisser les larmes avoir le meilleur de moi. Soudainement, une main me saisi le col pour m’aprocher du corps auquel elle appartenait. Gaëlle. Je sentie ses lèvres venir se plaquer brusquement contre les miennes. Quoi? Attends, quoi?!? Son bras libre glissa autour de ma taille, mais je ne la repoussai pas. Je ne comprenais pas la raison de son geste. Surtout après tout ce qu’elle venait de me balancer. Pourquoi? Les questions s’empilaient dans mon esprit alors que je continuai de profiter de ce contact si rare. Le dernier baiser, qui remontait à il y a 4 ans, m’avait encore et toujours hanter, même si j’avais constamment chercher à l’oublier. J’étais toujours confuse.  Quelque part en arrière un bruit sourd et un grognement sembla se faire entendre, mais n’y prêtai absolument aucune attention.

Alors qu’une de mes mains resta sur la table, l’autre trouva naturellement une place sur l’épaule de la blonde. J’aurais pu la repousser, mais je n’en avais pas envie. Au contraire, je ne voulais me séparé d’elle. Ma main remonta doucement jusqu’à sa nuque. Voulant profiter encore plus de ce moment d’extase, mes paupières se fermèrent. Je n’allais pas la repousser et si j’avais pu réduire la distance entre nous jusqu’à néant, j’avais du le faire sans m’en rendre compte. Mon attention était porter sur ses lèvres contre les miennes, sur les papillons qui avaient retrouvé leurs place dans mon estomac et sur le fait que je lui retournai sans gène le baiser. Je n’hésitai pas à le lui retourner aussi brutalement que lorsqu’elle était venue cueillir mes lèvres quelques instants plutôt. J’avais toujours l’impression d’être en colère contre elle, mais elle se dissipait peu à peu. Une partie de moi cherchait toujours à comprendre pourquoi elle venait de m’embrasser ainsi. Que cherchait-elle à me dire? J’avais pourtant besoin de savoir, mais je craignais qu’elle me blesse à nouveau.

À contrecoeur, je reculai un peu mon visage, ouvrant lentement les paupières pour l’observer. J’avais l’impression de sortir d’un rêve, ou d’un cauchemar. Je n’avais jamais été douée pour masquer mes émotions dans mon regard, je me doutais donc que ma confusion devait être assez visible. Sans me reculer moi, ni retirer mes mains, je penchai la tête sur le côté avant de murmurer la question qui me brûlait les lèvres :

« Qu’est-ce que ça veut dire? » demandais-je en plongeant mon regard dans le sien. « Que veux-tu de moi Gaëlle? » Je déglutie en attendant avec crainte la réponse.

Une partie de moi avait plutôt envie de l’embrasser à nouveau, mais je n’avais pas envie de me faire repousser. Et pourtant je mourrais envie de renouveller se contact et même plus. Mais je restais confuse face à la présente situation. Je voulais à la fois l’entendre et ne pas l’entendre. Ne cherchant pas plus loin, je choisie d’agir impulsivement, de prendre un risque irréfléchie. La main qui était jusque la rester sur la table se posa sur la hanche de Gaëlle et mes lèvres retrouvèrent à nouveau les siennes. Je n’avais pas envie de réfléchir. J’en avais marre d’être dans ma tête. Je voulais vivre. Le baiser fut comme le précédent brusque. Si elle me repoussait, alors je prendrais mes choses et repartirait comme j’étais venue.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 30 Avr 2015 - 1:04

Que Alex veuille ou non de ce baiser était un détail. En quelque sorte. Je n'avais pas réellement intégré sa possible réaction dans mon schéma. Qu'elle me repousse ou non, j'aurais de toute façon eu ce que je voulais, le reste n'était que de savoir s'il y avait ou non un bonus. Naturellement, je préférais de loin qu'elle m'embrasse en retour plutôt qu'elle me repousse. Ou qu'elle pleure. Ou qu'elle me frappe. Bref, un autre baiser était l'alternative la plus alléchante. Aussi lorsque aucun coup ne vient et qu'une main se posa sur mon épaule avant de glisser dans ma nuque pour m'attirer, j'acceptais avec satisfaction cette réaction. Ce serait donc l'alternative numéro un, le bonus. La chance souriait toujours aux audacieux et c'était probablement l'une de mes plus grandes qualités. J'avais cessée d'être audacieuse dès l'instant où je l'avais revue et ce baiser était la fin de ce cercle vicieux. L'ignorer, craindre un contact visuel, la protéger,... Tout ça ne me ressemblait pas. Ce n'était pas moi. Mieux valait encore ce comportement égoïste et sauvage qui portait bien plus ses fruits. Mais Alex semblait peu à peu retrouver le chemin des mots avec lesquels j'avais tant de mal. Je fronçais légèrement les sourcils lorsqu'elle s'éloigna, mais elle n'alla pas bien loin. Je la tenais toujours assez fermement, ce n'était pas non plus comme si elle avait réellement la possibilité de bouger sans avoir à s'arracher à cette étreinte. Je ne savais pas quoi répondre à ses questions. Parler, c'était en quelque sorte répondre à ses attentes. Ou plutôt ne pas le faire. Je savais ce que je voulais : je voulais tout. Je voulais tout, mais sans faire de promesse et je doutais qu'elle puisse se satisfaire d'une telle situation. Je me trompais visiblement vu qu'elle n'attendit même pas sa réponse. Je fus un peu surprise de la voir revenir vers moi avec d'autant plus de ferveur, sa main sur ma hanche me stabilisant contre elle. Et j'en avais bien besoin. Après tout ça, c'était moi qui en devenait déstabilisée. Au final, c'était à se demander si nous nous étions réellement connues un jour. A mon tour, je m'écartais légèrement, mais gardais le poing fermement serré autour de son vêtement.

- C'est toi que je veux, ok ?

Je décrispais mes doigts et passais la main sur sa gorge jusqu'à ce qu'elle remonte à la coupe de sa joue. Du pouce, je caressais légèrement sa peau alors que je la fixais. C'était vrai. Je la voulais, en cet instant. Les choses changeraient peut-être dans la minute en fonction des évènements, mais en en ce moment elle était la seule chose que mes yeux cherchaient. La seule chose que mon corps sentait. Je resserrais légèrement ma prise sur elle et l'embrassais à nouveau, insufflant dans ce baiser cette envie nostalgique d'être tout contre elle.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 30 Avr 2015 - 2:14

Alors que je l’embrassait à mon tour, je fus ravie de constater que Gaëlle ne me repoussa pas. C’est surtout cela que je craignais. J’avais passé 4 ans à l’attendre. Peut-être que cela avait été idiot, je ne sais pas, mais je n’avais pas de regret a présent. Ce moment, peu importe comment il allait se terminer, j’en avais besoin. C’est égoïste, je sais, mais l’égoïsme ça ne me ressemble pas. En fait, à ce moment précis, j’ai du mal à me reconnaitre. En tant normale, si quelqu’un d’autre avait agit ainsi avec moi je l’aurais giffler, j’aurais frapper, cogner, j’aurais tout fait pour déchainé un orage d’émotion contre la personne concernée. Mais là, c’était Gaëlle. J’avais depuis longtemps cesser de compter le nombre de fois ou je m’étais imaginer nos retrouvailles. Et parmi ses scénarios, je ne m’étais jamais imaginer ce qui c’était passé aujourd’hui. J’avais l’impression de perdre pied, d’avoir le souffle coupée par la vie qui me disais : “Tu as voulu la retrouvée, alors la voià. Arrange-toi avec le reste.” Et là j’étais debout contre elle, incapable de m’éloigner d’elle à la fois parce qu’elle me tenait fermement et à la fois parce que je n’avais pas envie de m’éloigner.

Cependant, cette fois-ci ce fut Gaëlle qui recula son visage, brisant le contact de nos lèvres. Mon regard trouva rapidement le sien. Je n’avais toujours pas eu les réponses à mes questions, mais je n’y pensais déjà plus.  C'est toi que je veux, ok ? me dit-elle. Je déglutis et sentis mon coeur s’emballer dans ma poitrine. C’est moi… qu’elle voulait? Je croyais rêver et je n’osai pas bouger, comme si craignais me réveiller de ce qui était passé d’un cauchemar à un rêve magnifique. Sa main qui tenait toujours mon chandail se décrispa avant de remonter le long de mon cou pour s’arrêter à la coupe de  de ma joue. Je sentis son pouce me caresser la joue et une de mes mains alla se poser contre celle de Gaëlle alors que je gardais mon regard plonger dans le sien. J’avais à nouveau cette impression de flotter. Ce que je n’aurais pas fait pour Gaëlle. Je l’aurais suivis jusqu’au bout du monde. Une chose n’avait pas changé, du moins pour moi. Je voulais toujours faire son bonheur, voir naitre un sourire et entendre ce rire si rare chez elle. N’importe quoi pour la rendre heureuse. Hors si elle avait voulu que je partes, que je la mettes derrière moi, je l’aurais fait pour elle.

« C’est aussi toi que je veux. » murmurais-je sans hésitation.

'Je t'aime.' pensais-je sans toutefois avoir le courage le de dire à voix haute. Je la vis s’approcher à nouveau, sentant sa prise se refermer un peu plus sur moi. Ce baiser était cependant un peu différent. J’avais l’impression de me retrouver sur le bord du lac, ce fameux jour. Je fermai les yeux, savourant ce souvenir délicieux. Ma main étant rester sur sa hanche l’encouragea doucement à s’appuyer contre la table. Je retirai ensuite ma main de sur celle de Gaëlle pour la poser sur la table derrière elle. Je lui retournai aussi le baiser, restant le plus près d’elle possible. Si m’avais été possible de me coller plus contre elle sans risquer de la blesser, je crois que je n’aurais pas hésiter à le faire. J’avais envie de rester près d’elle, comme avant, comme maintenant. Dieu qu’elle m’avait manquée.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMer 6 Mai 2015 - 1:05

Le contact de sa main sur la mienne aurait dû me déplaire, mais il n'en fut rien. Je ne me sentis pas prise au piège par ce simple contact, ce n'était pas comme si elle cherchait à me retenir. Sur le coup, c'était plutôt moi qui le faisait cette fois-ci. Je ne voulais pas qu'elle parte. Je le pouvais, mais pas elle. C'était un raisonnement parfaitement égoïste, mais qui semblait faire sens dans mon esprit. Aussi lorsqu'elle mit des mots sur ce que son corps transmettait très bien tout seul, je ne pu retenir un léger sourire. Bien ! C'était une bonne chose. Un bonus encore une fois. Alors que nous nous embrassions à nouveau, Alex se fit plus entreprenante et je me retrouvais appuyée à la table sans trop avoir compris pourquoi. La position n'était pas inconfortable, je me pliais donc à cette lubie soudaine qui visiblement visait à me rapprocher plus encore d'elle. Elle pouvait avoir de bonnes idées.

Alors que j'en venais à oublier tout ce qui nous entourait, un fort raclement de gorge se fit entendre. Je ne sursautais pas, ce n'était pas la première fois que j'en oubliais mon environnement au point qu'on doive me sortir de mon monde. Enfin si, c'était la première fois pour ça, mais c'était fondamentalement le même principe. Tranquillement et pas forcément gênée par notre compromettante position, je décalais légèrement la tête et jetais un coup d’œil derrière l'épaule de la blonde. Tiens c'était... Zut, j'avais encore oublié son nom. Bref, la fille dont j'avais complètement oublié l'existence, mais qui elle ne m'avait visiblement pas oublié.

- Qu'est-ce que tu veux, Machin ?
- C'est Valentina.

Cette fois, elle s'était exprimée d'une voix cassante qui n'avait plus rien à voir avec son attitude de tout à l'heure. Hum, quelqu'un était soudainement de mauvaise humeur. Au vu de la tête qu'elle tirait quelque chose me disait que je venais de perdre une excellente masseuse.

- Ça ne me dit pas ce que tu veux.
- Je croyais qu'on était là pour récupérer des pièces et pas pour se taper du bon temps avec les putes de l'Est.

Pas faux. La journée ne faisait que commencer, mais il y avait toujours du travail à l'Atelier et j'étais en train d'embrasser une Aigle sur mes heures de travail. Mauvaise Gaëlle !
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMer 6 Mai 2015 - 5:45

Lorsque je lui eu avouer que c’est elle que je voulais, je la vis sourire. Ce simple fait me fit plaisir. Mais j’avais rapidement reprit contact avec ses lèvres. Je fus ravie de constater que Gaëlle ne me repoussa pas lorsque je tentai de me montrer plus entreprenante. J’avais eu ce besoin de lui faire comprendre ce que je ressentais aussi. Cela dit, alors que je semblais avoir perdue toute notion de mon entourage, un raclement de gorge attira mon attention et me rappela brutalement sur terre. Ouvrant les yeux, je reculai d’un pas, et portai une de mes mains à ma bouche. Je n’eus pas à me retourner pour savoir qui avait tenter de se faire remarquer, Gaëlle le fit pour moi : Qu'est-ce que tu veux, Machin ? Je me retins de sourire et m’écartai légèrement de Gaëlle. C'est Valentina. lança alors l’autre. Mais vraiment, la blondasse avait même une voix qui m’irritait au plus au point.

 Ça ne me dit pas ce que tu veux. répondit Gaëlle sèchement.  Je croyais qu'on était là pour récupérer des pièces et pas pour se taper du bon temps avec les putes de l'Est. rétorqua l’autre en parlant de moi. Cette fois, la blonde était aller trop loin. Lâchant Gaëlle, je reculai. Je tremblais de rage et je serrai les poings. J’avais la soudaine envie de lui flaquer une bonne droite ou de lui fracasser le crâne contre un mur. J’avais envie de la trucider. Point barre. Me tournant lentement, je le fusillai du regard alors que ma main s’était plonger dans la caisse pour sasir le premier objet que mes doigts trouvaient. Holmes, qui comme d’habitude n’était pas loin, remarqua immédiatement que j’étais folle de rage. C’est là qu’il choisit d’intervenir à nouveau, faisant signe aux autres mecs de le suivre. Ils s’approchèrent de la table et posèrent une après l’autre leur caisses. Holmes passa son bras autour de mes épaules.

« T’as un problème le verre de terre? » demanda-t-il alors que les autres croisèrent les bras en regardant la blonde qui venait de m’insulter.

« C’est Valentina c’est bien ça? » demandais-je en me défaisant du bras de Holmes pour m’approcher d’elle, un sourire narquois aux lèvres. « Je crois que tu confonds un peu les choses. Tu devrais peut-être te regarder dans un miroir avant de traiter les autres de putes du clan. » lui répondis-je, serrant l’objet que j’avais dans la main. « Ne me confonds pas avec ma soeur… » menaçais-je alors que je faisais tout pour me retenir de lui flaquer un coup de poing.

Je n’avais pas particulièrement envie de commencer une bagarre, mais je n’hésiterai pas à le faire si provoquer. Jusque là, j’arrivais à me retenir de lui en donner toute une, mais je ne savais pas combien de temps j’arriverais à me maitriser. Serrant les dents, je choisis de me retourner pour me dirriger vers la table. Sans lancer un seule regard à Gaëlle, je contournai les membre de mon clan pour fouiller dans les caisses. Lorsque Holme tenta d’approcher, je lui lançai un coup d’oeil rapide et il recula pour me laisser un peu d’espace. Cependant, il resta très près. J’étais consciente que Gaëlle était toujours relativement près de moi, mais je n’osais pas la regarder. J’avais du mal à croire que j’avais cèder et que je l’ai embrasser ainsi alors que j’étais supposer travailler. Cela dit, j’aurais recommencer sans hésitation.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMer 15 Juil 2015 - 19:59

Fin de la parenthèse. Je me retrouvais étrangement mêlée à un conflit entre deux clans rivaux et naturellement je n'en avais rien à faire. S'ils voulaient se fighter, c'était leur problème. Je restais donc en retrait, observant quand même la scène d'un œil. Si c'était Sasha qui avait entamé une bagarre je l'aurais arrêté car elle était ma binôme, mais ce n'était pas le cas de la blonde. C'était juste une Membre lambda de mon clan et je n'étais en aucun cas responsable d'elle. Donc si elle voulait se battre, qu'elle se fasse plaisir. Alex ne semblait visiblement pas d'humeur non plus à se laisser marcher sur les pieds et en moins de trois secondes, son toutou en chef s'était présenté en amenant le reste de la portée avec lui. Sérieusement, c'était quoi son problème à cet enfoiré d'Aigle ? Et voilà qu'il passait son bras autour de ses épaules comme si c'était parfaitement normal. Et la notion d'espace vital, il ne la connaissait pas peut-être ? A le voir agir comme un coq protecteur, j'eus bien envie de me mêler de leurs histoires, mais la blonde claqua bien vite le caquet de Valentina qui semblait bouillonner de l'intérieur. Visiblement, elle n'était pas si prompte que ça à provoquer un conflit dans une zone neutre alors que nous étions en infériorité numérique.

- T'es vraiment lourde avec ta sœur !

Néanmoins, elle n'en dit pas plus et retourna à l'endroit où nous avions laissés nos affaires. Du coin de l’œil, je la vis ramasser les pièces que j'avais déjà sélectionné pour les ranger dans le sac emporté dans ce but. Alex de son côté revient à sa tâche sous l’œil toujours aussi acéré de son Aigle. Son Aigle. C'était à gerber. Il se tenait un peu plus loin désormais, mais il était toujours relativement proche. Ça crevait les yeux, elle l'attirait. Pour une raison inexplicable, ça me donnait des envies de meurtre comme si je n'en avais pas déjà assez.

- On dirait qu'ils sont bien dressés.

Les mots avaient été crachés avec un peu trop de venin, mais je n'avais toujours pas avalé la façon dont ce type se permettait de la toucher. Il n'avait pas besoin de l'étreindre à chaque alerte ou pour la protéger. C'était parfaitement inutile, on avait besoin de ses bras pour défendre quelqu'un. Non, je n'étais pas jalouse. J'étais juste... Juste un peu contrariée. Je recommençais à triturer nerveusement la pièce que j'avais en main, mais même ça ne réussit pas à m'enlever cet énervement qui créait une boule dans ma gorge et me donnait envie de mordre.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyJeu 23 Juil 2015 - 6:45

Faisant mine de retourner à mes affaires, je serrai les dents alors que Holmes et les autres restèrent en retrait. T'es vraiment lourde avec ta sœur ! me lança la blondinette que je ne pouvais absolument plus supporter. Lançant un regard dans sa direction, je la vis se tourner pour partir. Je choisie don de ne rien dire. Qu’aurais pu ajouter à cela? À mon avis, il n’y avais rien à dire. La pétasse avait bien compris qu’elle n’avait pas de chance. Le combat ayant été à notre avantage, je lui aurais volontier refait le portrait au machin blond collant. Cela dit, elle n’avait pas tort. J’étais en effet assez lourde avec ma soeur, mais je n’y pouvais rien. C’était une habitude que j’avais de compare la tête blonde de ma fragine à celle de toutes les autres moindrement dans le même genre qu’elle. Ne cherchant pas la bagarre, je ramenai mon regard vers mon travail en marmonant un :

« Tu t’es pas vu récément toi… » au sujet de la blonde, mais je savais bien qu’elle était trop loin pour m’attendre le vers de terre.

Alors que je considérai l’affaire comme clot, la voix de Gaëlle brisa le silence qui s’était nerveusement installer entre nous. On dirait qu'ils sont bien dressés. dit-elle. Sa phrase me fit relever la tête lentement alors que mon regard remonta la long du mur avant de revenir droit devant moi. Puis, doucement, ma tête se tourna dans sa direction. J’étais estomaqué. Elle venait de dire quoi là? Qu’ils étaient bien dressés? Mais de quoi elle parlait? Et puis qu’est-ce que ça pouvais bien changés qu’ils le soient ou non? Qu’est-ce que ça pouvais bien lui faire à elle? Penchant la tête sur le côté, je la considérai, les sourcils froncés en me demandant ce qu’elle cherchait à dire vraiment.

« Bien dressé? Tu veux insinuer quoi là? » demandais-je en me tournant complètement vers elle. « Tu préfèrerais peut-être qu’ils restent là les bras croisés sans dire un mot? » demandais-je avant de jeter un coup d’oeil à Holmes qui sembla se redresser avant de jeter un coup d’oeil à Gaëlle puis vers moi comme s’il me demandait s’il avait besoin d’intervenir. Mon regard retourna cependant vers Gaëlle alors que j’attendis d’avoir une réponse. Je n’étais pas fâchée, pas encore, mais je n’étais pas de la meilleure des humeurs, pas avec leur meuf dont la tête devait être rempli d’air et rien d’autre.
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VIPERES DE L'OUESTARMURIERE


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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyLun 2 Nov 2015 - 14:54

Ma remarque mordante n'attendait pas vraiment de réponse. C'était juste une façon d'évacuer un peu cet énervement qui commençait à bouillonner dans mon ventre. Seulement, Alex l'entendit bien et je la vis réagir du coin de l’œil. Visiblement, elle était à mi-chemin entre perdue et pas ravie. Elle m'interrogea clairement sur mes paroles et je haussais les épaules. Je voulais insinuer qu'ils étaient bien dressés, point. Que ce type, celui qui la collait tout particulièrement, était un toutou bien docile parce qu'elle lui plaisait. Et sur le coup, oui, j'aurais préféré qu'ils ne réagissent pas. Ce n'était pas comme si un danger planait sur elle. Pour l'Aigle dénommé Holmes, j'en étais visiblement un pourtant puisqu'à chaque fois que je disais un truc de travers, il faisait mine d'intervenir. En quelque sorte, j'en étais un de danger pour lui. J'étais un obstacle devant sa conquête.

- Tu vas pas me dire que tu as besoin d'eux maintenant ? S'ils te couvent déjà comme ça lors d'une discussion un peu animée, j'ose pas imaginer ce que ça doit être quand il y a un danger physique à l'horizon. Ils font quoi, ils sortent les kalachnikovs ?

Je lançais un bref regard à l'Aigle avant d'ajouter.

- Et lui sait très bien ce que j'insinue en disant qu'il est bien dressé. N'est-ce pas, Holmes ?

La question avait été ajoutée avec une voix dégoulinante de sarcasme alors que je fixais désormais mes yeux dans les siens. C'était ce gars le problème. Les autres, je m'en fichais, mais avec lui c'était une autre histoire.
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MessageSujet: Re: If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle)   If we walk away now, There's no turning around (PV Gaëlle) EmptyMar 3 Nov 2015 - 21:17

Je ne suis toujours pas sûr de comprendre la nature de sa réplique et du coin de l’oeil Holmes s’impatiente. Je ne le regarde pas, mon attention est sur Gaëlle alors que j’attend une réponse qui, je me rend compte, pourrait ne jamais venir. Ou encore, elle pourrait venir, mais être tout à fait incompréhensible. Ou bien, elle pourrait tenter de se reprendre sur ce qu’elle a dit. Non, cette dernière options ne lui ressemble pas du tout. Ce qu’elle dit, elle le pense. La journée ne va pas du tout comme je l’aurais voulu, soite, cela fait en sorte que je suis un peu sur les nerfs, mais pas forcément contre Gaëlle. L’autre blonde, peut-être, mais pas contre Gaëlle. Tout ou tard, la Vipère devant moi finit par me répondre. Tu vas pas me dire que tu as besoin d'eux maintenant ? S'ils te couvent déjà comme ça lors d'une discussion un peu animée, j'ose pas imaginer ce que ça doit être quand il y a un danger physique à l'horizon. Ils font quoi, ils sortent les kalachnikovs ? réplique-t-elle avant de lancer un coup d’oeil à Holmes en ajoutant : Et lui sait très bien ce que j'insinue en disant qu'il est bien dressé. N'est-ce pas, Holmes ? lance-t-elle. Sur ses mots, Holmes se redresse et commence à s’approcher, le regard sombre. Je le vois serrer la mâchoire. Pas besoin des talents de mon frère pour voir qu’il n’aime pas Gaëlle. Je me tourne vers d’un air exaspéré.

« Sérieux? Tu va pas commencer à te prendre pour mon frère? » lui demandais-je. « J’en ai assez d’être couvert par lui, j’ai pas besoin qu’un ami le fasse aussi. » lui dis-je, insistant sur le mot ami. Je ne me tourne pas vers Gaëlle tant qu’il ne s’est pas arrêter de s’avancer. « Holmes, s’il te plait, tu peux nous laisser? » demandais-je ensuite avant de l’ignorer complètement, espérant qu’il recule et nous laisse plus d’espace. À force, je le trouve moi-même passablement collant. Mon regard se pose sur la blonde devant moi et je l’observe d’abord en silence. « En ce qui concerne avoir besoin d’eux… Je n’ai pas les même aptitude que toi, je sais tout juste me défendre Gaëlle. » commençais-je avec un sourire un peu désolé. « Vu les derniers jours, je crois qu’ils sont surtout nerveux à cause de la rébellion… C’est des mecs alors va savoir pourquoi… » rajoutais-je un peu à la blague. J’ai envie de rajouter que je n’aurais pas besoin d’eux si elle était avec moi, mais je me tais. Je ne sais que me défendre, c’est vrai, mais encore je ne suis pas douer. Nathan ne m’a pas exactement laisser en apprendre plus que nécéssaire et depuis je n’ai pas eu la chance de trouver quelqu’un qui aurait bien voulu m’en montrer plus. Quoi que je dois avouer ne pas vraiment avoir chercher quelqu’un pour ce genre de chose non plus. Et puis, vu ma crainte du sang, je préfère nettement rester le plus loin possible des combats si possible.

Alors que j’espèrais qu’Holmes reste loin, je le vois approcher du coin de l’oeil, mais seulement après qu’il est décidé lui aussi de répliquer à Gaëlle. « Dressé? On a l’air des chiens peut-être? » lance-t-il d’un ton vénéneux. Me tournant vers lui, je le regarde incrédule; il continue : « On est ici pour s’assurer que rien ne lui arrive alors pardonne-moi de ne pas te faire confiance Mamzelle. La prochaine fois, on fera exception à la règle et on la laissera venir toute seule pour ton plaisir. » C’est là qu’il se tourne vers moi. « Mais qu’est-ce que tu fous? T’es pas venue ici pour bavasser avec les autres clans et je ne suis pas là pour faire du babysitting. » me lance-t-il. Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas du tout son comportement. « Holmes... » commençais-je, mais il m'interrompt. « Laisse la blondasse et sa copine de côté, elle en vaut pas la peine. » J'arque un sourcil. Puis il s'addresse à Gaëlle à nouveau. « Tu la déranges dans son travail, tu vois pas ça? Fiche-nous la paix. » dit-il en s'aprochant de Gaëlle. « Holmes! » lançais-je à nouveau, mais rien à faire, il fixe Gaëlle. Il ne semblait pas m'entendre.
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