Enfin une journée normale. Le clan est calme, tout roule, pas d'attaque en vue. Et tu ne dois plus t'occuper des travaux. C'est un soulagement parce que tu vas enfin pouvoir utiliser ton énergie pour autre chose. Tu as besoin de reprendre l'entraînement mais avec ton endurance plus faible tu ne pouvais pas te permettre de faire les deux en même temps. Aujourd'hui tu comptes bien t'y mettre. Au moins un petit peu. Tu veux passer l'après-midi à la salle d'entraînement pour vois les formateurs agirent et pourquoi pas grappiller quelques occasions de t'échauffer avec eux. Mais avant tu veux aller tirer un peu à l'extérieur. Tu as ton arme sur toi mais il te manque des balles de pratique et c'est pourquoi tu te diriges vers l'armurerie après avoir déposé un Nuka très réticent – le bougre trouvait plus intéressant de t'accompagner – dans la chambre de sa tante. Seulement tu ne veux pas perturber encore plus le petit bonhomme. Même s'il le cache bien, il ne vit pas si bien les événements et tu es presque certains que les coups de feu sont encore une part intégrante de ses cauchemars. Tu n'en es pas sûr parce que tu peux compter tes discussions avec Noâ sur les doigts d'une main mais dans le doute tu préfères faire attention. Noâ. Tu ne comprends pas bien ce qu'il vous arrive. Ce qu'il t'arrive plutôt. La rébellion t'avait décidé, l'apparition d'Adrian avait même fini d'enfoncer le clou. Tu pensais du moins. En vérité, son retour te marque maintenant que tu as eu le temps d'y réfléchir. Il est blessé et toi tu culpabilises. Alors faire un geste vers Noâ te semble impossible. Tant que Nuka est là ou que ça concerne quelqu'un de votre petit groupe, ça va. Mais tu as presque peur de te retrouver seul avec elle. Tu te sens fautif quand tu te rapproches trop.

« Mais j'en veux pas une autre. Je veux mon foutu arc ! J'en ai marre de me le faire piquer par le premier clampin venu ! » Le coup de gueule t'arrache à tes pensées. Tu connais cette voix. Tu te presses pour arriver à l'armurerie et c'est bien Alessandra que tu découvres. Elle est furieuse pour une histoire d'arme d'après ce que tu as compris. « Du calme tu vas ameuter tout le QG. » En théorie tu t'en fous mais tu songes qu'il ne vaut mieux pas qu'elle donne encore des raisons aux autres Membres de lui en faire baver. Tu comprends sa frustration mais réveiller les potentiels personnes qui ont été de garde cette nuit n'est pas une bon plan du tout. Pour eux ce ne sera jamais qu'un caprice. Toi tu vois la chose un peu autrement. L'arc semble être juste une excuse pour évacuer l'énervement causé par le réel problème. Al semble avoir changé depuis cette nuit au bord du lac où vous avez un peu parlé. Plus à cran, d'apparence fatiguée. Il y a un truc qui cloche. « J'allais tirer. Tu viendrais pas prendre l'air avec moi ? Peut-être que la personne qui a emprunté ton arc sera de retour d'ici là. »