Alouette, Gentille Alouette
feat. Noé & Liam

Des journées comme celle-là n’était pas de ses préférés, mais Liam avait tout de même choisi de marcher jusqu’au parc. Il n’eut d’autre choix que de prendre son temps avec sa jambe.  en chemin, il rencontra quelque connaissance. Il en profita pour discuter avec eux, prendre des nouvelles d’autres personnes. Il s’assura cependant de ne pas les dérangé trop longtemps et finit par reprendre sa marche en direction du centre neutre. Pour un membre jeune et en pleine santé, cette marche n’était pas nécéssairement très demandante. Malheureusement, l’Ancien n’avait plus tellement sa forme d’atan et sa jambe lui demandait plus de temps pour se rendre d’un point A au point B. Le soleil était chaud et l’air était toujours aussi sec, ce qui força Liam à s’arrêter pour se mettre à l’ombre à quelques reprises. Heureusement, il finit par se rendre jusqu’au parc, à son grand plaisir.

Le mot parc était probablement trop flatteur pour décrire l’endroit qui était loin d’être aussi beau qu’il aurait pu l’être. Mais pour des gens qui n’avait jamais connu autre chose, alors l’endroit n’était pas si mal. Il marcha en boitant jusqu’à un banc se trouvant à l’ombre. Inutile de mentionner que le mot banc était trop bien pour représenté ce sur quoi il s’était assis. L’important était qu’il se soit mis à l’ombre et se soit assis. C’est là qu’il profita de sa pause pour observer les alentours. Son regard s’arrêta lorsqu’il croisa celui d’une jeune femme qui semblait le regarder. Souriant, il détourna le regard sans se poser plus de question. Si elle voulait lui parler, elle pouvait toujours le faire, rien ne l’en empêchait en soi. De son côté, il avait plutôt envie de rester assis. La chaleur tappait assez fort et il sentait le besoin de reposer sa jambe.

Alors que le regard de l’Ancien se pose sur la jeune femme qui l’observe, il lui sourit le temps de quelques instants avant de détourner les yeux. Il ne se doute pas de la raison qui a causer chez la jeune femme ce soudaine intérêt à l,observer, les gens le font souvent. Rien de nouveau à cela en soi. Lui-même le fait une fois qu’il s’est assis. De bruit venant dans sa direction lui indique qu,on s’approche. son regard se déplace jusqu’à trouver la jeune femme qui a décider de venir l’aborder. Ca cogne, n'est-ce pas ? Puis-je peut-être vous aider à apprécier plus agréablement cette journée ? demande-t-elle avant de faire mine de pensé. Liam n’a cependant pas de temps pour répondre que l’autre reprend presque aussitôt pour lui parler de son idée. Je pourrais vous fabriquer une canne. Mes mains inertes me démangent et vous, c'est votre jambe inerte qui semble vous déranger. lui propose-t-elle alors. L’idée le fait sourire et il doit même se retenir d’éclater de rire par peur de la vexée. Chaque chose en son temps, il veut d’abord répondre à ses premières questions avant d’accepter ou non sa proposition.

« En effet, tu n’as pas tort, ça cogne pas mal aujourd’hui. » dit-il avant de marquer une courte pause avant de reprendre. « Je serais ravie que tu m’aides à rendre cette journée plus agréable. Je ne dirai pas non à une canne, puisque tu m’offres de m’en faire une. » dit-il en souriant.

Lui faisant signe de s’assoir à côté de lui, il détourne les yeux quelques instants. Ce n’est pas comme si la canne allait se faire en un clin d,oeil. En attendant, il aurait la charmante compagnie de cette jeune fille, pourquoi pas. Il n’y avait rien de mal avec cela. Cela dit, il avait bien l’intention de tenter de faire la conversation, histoire de ne pas rester là à attendre bêtement.

« Alors, lorsque je vais vanter les mérites de la canne que tu vas me faire, qui dois-je dis en est la créatrice? » demande-t-il en voulant au moins connaitre son nom.

Elle avait eut le courage de venir lui parler alors il lui semblait naturelle d’au moins entâmer les présentations puisque l’autre semblait plus préoccupés par l’idée de faire une canne pour dégourdir ses doigts plutôt que de se présenter. Cela dit, le brun n’en était pas insulter pour le moins du monde. Il trouvait que la jeune femme avait beaucoup de culot. Certains l’auraient vu boîter, mais n’aurait jamais proposer leur aide et encore moins être venu lui souligner ainsi son handicap. Avec les années, il était presque arrivé à en oublier sa blessure, mais son éternelle boîtement se chargeait de le lui rappeler, et toujours au mauvais moment.