Mais où est Charlie?
feat. Leonel & Alex

Jour 1

Je sortie de chez moi en claquant la porte. j’étais furieuse. Elle n’était pas rentrer, encore une fois. Pourtant, avec ce que nous avions vécu elle et moi, j’aurais cru qu’au moins elle aurait finit par vouloir faire une effort et de rentrer à une heure décente. Pestant contre elle à voix basse, je réajustai ma veste distraitement. C’était toujours à moi de lui courir après pour la forcer à revenir mettre les pieds à la maison et pour quoi? Pourqu’on s’engueule à nouveau et qu’elle me refasse le coup dès le jour suivant. J’avais peine à croire qu’elle est aussi peu de cervelle. Je n’étais pas du genre à l’insulter sans raison, à moins de m’emporter pendant notre engueulade, mais là je trouvais qu’elle commençait à pousser un peu trop les limites du raisonnable.

J’avais constemment l’impression que mes paroles ne lui atteignaient pas la cervelle. Peut-être qu’à force de sauter tout ce qui passait par là elle s’était fait sauter le cerveau avec. Croisant les bras sur ma poitrine je me mis en marche, regardant autour de moi pour essayer dans l’espoir de la voir. Pour une fois, j’aurais aimer ne pas avoir a étendre mes recherches au delà du territoire. Je n’aimais pas faire des recherches seules dans le centre neutre. Je ne m’y sentais pas tout à fait à mon aise. J’avais beau savoir comment me défendre, cela ne voulait pas dire que je voulais devoir me battre pour rester en un morçeau.

Exaspérée par la situation, je poussai un soupire de découragement. Je m’arrêtai à nouveau, regardant autour de moi. Mon regard se posa sur un de membre des Aigles, Leonel ou Leith. Impossible pour moi de faire la différence entre l’un ou l’autre. Je ne connaissais pas assez bien les jumeaux pour pouvoir les discerner l’un de l’autre. Et puis à forcer de fréquenter les Aigles, ils finissent par tous avoir la même tête pour moi. Je n’ai rien contre les jumeaux, du moins pour l’instant. Aucun des deux n’avaient encore coucher avec ma soeur. Ou du moins pas à ma connaissance. Je choisis de me dirriger vers lui en pensant qu’il avait peut-être vu Elyse quelque part.

« Hey! » dis-je en levant le bras pour le saluer avant de jogger pour me rapprocher de lui.

J’ignorais si j’avais affaire à Leith ou à Leonel donc j’avais préféré ne pas m’addresser à lui par son prénom. Certes, peut importe lequel de deux il était, je suis certain qu’il m’aurait corriger au besoin. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne le fasse pas. Cependant, je préférait ne pas prendre de risque de me tromper pour le moment. J’optais pour une autre méthode pour savoir à qui j’avais affaire. Je lui sourit doucement avant de reprendre:

« Ca va? » demandais-je poliement.

Je n’aimais pas lorsqu’on m’addressais la parole simplement pour me demander si j’avais vu un ou une telle sans qu’on m’est demander comment j’allais avant. C’était la moindre de choses à mon avis. Et puis, je ne disais jamais non à une petite conversation malgrer tout. J'attendis donc qu'il me réponde avant de commencer à demander s'il n'aurait pas vu Elyse.

Être de garde à l'autre bout de la ville juste la nuit où il se passait quelque chose, c'était la loose. Lorsque les jumeaux étaient rentrés de leur patrouille, une drôle d'ambiance régnait sur le territoire. Personne ne savait réellement ce qu'il se passait, mais une chose était sûre : c'était du lourd. Les gradés n'avaient pas été aperçus et les Membres avaient été laissés à leurs tâches habituelles. Malgré la piqure de la curiosité, Leonel avait décidé d'aller se faufiler entre les couvertures durant quelques heures pour rattraper son sommeil. Il était toujours lessivé après avoir fait la nuit. Aussi étrange que cela puisse paraître, il était un oiseau diurne même s'il n'avait rien contre le fait d'évoluer dans l'obscurité. Il était juste plus en forme lorsqu'il dormait correctement la nuit. Il avait donc passé une bonne partie de la journée au lit et lorsqu'il s'était réveillé, Leith n'était plus à la maison. Cela n'avait rien d'étonnant, son frère devait sûrement être parti s'amuser. Ou à la chasse aux informations. Difficile à dire. Dans les deux cas, c'était une forme d'amusement pour Leonel. Après un rapide encas, le brun avait décidé de s'offrir une petite balade à l'extérieur. Il espérait pouvoir croiser quelqu'un d'intéressant pour lui tenir compagnie en attendant de retrouver son cher frangin.

Un petit moment plus tard, Leo déambulait toujours dans les rues, ignorant les appels qu'il avait reçu de certains Membres auxquels il ne s'intéressait pas. Néanmoins, lorsqu'il entendit une voix féminine, il ne put s'empêcher de ralentir l'allure et jeta un regard par-dessus son épaule. Il allait se pointer du doigt pour vérifier que c'était bien à lui qu'on s'adressait, mais il n'eut pas à le faire car la blonde lui adressait un signe de la main. Un sourire heureux grimpa à ses lèvres et il attendit qu'elle l'ait rejoint, lui adressant un petit coucou de la main.

- Toujours. Et toi, tu vas bien, Alex ?

Leonel allait toujours bien. Il ne lui fallait pas grand chose pour être content. La preuve, il souriait bêtement en regardant le ciel, gardant une oreille attentive pour la réponse de la Soumise. Il n'avait jamais rien eu contre Alex. C'était une fille sympa d'après ce qu'il savait. En plus, il devait bien avouer être friand des histoires qui se créaient toujours autour de sa sœur. Pas dans le mauvais sens. Il aimait juste observer les réactions en chaîne que Elyse pouvait créer et les impacts qu'elle avait sur sa famille. C'était carrément bizarre dit comme ça, mais bizarre, c'était ce que Leo était.

Le sourire du jeune homme était contagieux. Au moins quelqu’un ne semblait pas détester sa compagnie. Sa soeur elle ne semblait pas tellement aimer la sienne, visiblement puisqu,elle faisait tout pour me faire criser. Si je puis dire aussi, le fait qu’il souriait semblait estomper un peu la colère que j’avais contre ma demi-soeur un peu plus tôt pour ne pas être rentrer à une heure raisonnable. Toujours. Et toi, tu vas bien, Alex ? Si j'allais bien... physiquement parlant ça pouvait aller. Psychologiquement parlant, mise à part le sang d'ancre que je me faisais pour elyse en permanence, je n'allais pas trop mal. Disons que j'avais du mettre de côté mes propres émotions pour pouvoir être là pour Elyse lorsque nécéssaire. Ce qui était tout le temps bien entendu. Elle ne faisait jamais les choses comme il fallait.

« Ca pourrait aller. Comme d’habitude, elle n’est pas encore rentrer… » répliquai-je en soupirant. « Elyse je veux dire… Ma soeur… » précisais-je avant de m’éclaircir la gorge. Je baissai les yeux pour fixer mes souliers en me retenant de donner trop détail, par crainte de l’ennuyer avec les détails banales des engueulades que j’avais avec elle.

J’avais presque honte de l’avoir comme soeur, mais à chaque fois je me disais que c’est à cause de ce qui lui était arriver. Je sentais malgrer moi la responsabilité de m’occuper d’elle peser de nouveau sur mes épaules. Je n’avais pas le droit d’avoir honte, je n’avais pas trop de choix en fait. Elle était ma soeur. Malgrer tout, je commençais à trouver notre routine un peu épuisante. J’avais de moins envie de continuer de me battre pour elle, de faire ses combats, de subir les effets des rumeurs courant à son sujet. Mais je n’en laissais rien paraitre. La famille était tout ce que j’avais de plus précieux et puis je me sentais coupable aussi. Coupable de ne pas avoir pu l’aider lorsqu’elle en avait eu besoin plus jeune. De ne pas avoir remarquer ce qui lui arrivait à l’époque.

« Qu'est-ce que tu regardes? » demandai-je curieuse de savoir ce qui pouvait être aussi pationnant dans le ciel.

Sortant de mes pensées, mes yeux se posèrent sur le jumeau qui souriait en regardant au ciel. Je fronçais les sourcil en suivant son regard pour tenter de comprendre ce qu’il pouvait bien regarder. Levant la main pour cacher mes yeux du soleil, je conclue rapidement qu’il devait mourir d’envie de se donner un torticoli parce qu’il y avait absolument rien d’important à voir dans le ciel bleu. Je baissai mon regard avant de ramener ma main le long de mon corps. J’avais perdu goût à observer le ciel, à perdre mon temps au lac ou encore à me lever assez tôt pour sentir les premiers rayons de soleil de la journée sur ma peau. Cela ne me faisait plus le même effet qu’avant son départ. J,allais toujours au lac, mais c’était lorsque j’avais besoin de m’isoler ou de réfléchir. Peut-être aussi que c’était un peu pour voir si elle y remettrait un jour les pieds. Mais non. je ne l’avais pas revu depuis.

« Je suis étonnée de ne pas ton frère aux alentours. » repris-je, me demandant toujours à qui des deux j’avais affaire. « J’imagine que tu dois être en train d’attendre qu’il revienne…? » questionnais-je de nouveau.

En fait, j’avais envie de compagnie. Regardant autour de moi, mon sourire s’était un peu dissiper. Il me fallait la retrouver. Encore. Et comme Nathan semblait être nul part, j’étais seule pour partir à sa recherche. Et puis, il règnait une ambiance plutôt étrange dans le territoire depuis ce matin. À bien y penser, je n’avais vu aucun membres gardés jusque là. En même temps j’avais été préoccupé donc il aurait été possible que j’en ai croisé sans vraiment m’en rendre compte en fait. Cette atmosphère étrange, presque électrique, ne me donnait pas tellement envie de chercher toute seule. Or, Je doute que le jumeau ici présent est surement mieux à faire que de se promener avec moi sur le territoire à la recherche de la pire catin du clan. Mes bras se croisèrent à nouveau sur ma poitrine et mon regard se posa à nouveau sur jumeau. Mon sourire s’était à présent tout à fait dissipé. Je me dis que j’aurais grandement besoin de me changer les idées un de ses quatres parce que cette histoire de demi-soeur commençait vraiment a saoulé.

En parlant du Diable... Leonel esquissa un léger sourire lorsque Alex commença à parler de sa sœur. Elle n'avait quasiment rien dit sur elle, justifiant son état d'esprit par une nouvelle frasque de Elyse. Les yeux toujours perdus sur le bleu du ciel, il songea que ce ne devait vraiment pas être évident de vivre constamment au travers de quelqu'un. Même si ce quelqu'un était un être cher. Théoriquement, il pouvait comprendre, mais c'était encore différent de sa relation avec Leith dans la pratique. Leurs existences étaient fusionnées, mais ils coexistaient à l'intérieur. De plus, ils se souciaient l'un de l'autre contrairement à la petite sœur de Alex qui visiblement se fichait bien des conséquences que son comportement créait. Leo secoua légèrement la tête, mais ne dit rien. Quelque chose murissait dans sa tête, mais l'idée n'était pas encore prête à être livrée. Et puis, Alex s'intéressa au ciel et ses pensées s'envolèrent. Il rigola un instant alors qu'il l'observait à la dérobée. Visiblement, la blonde peinait à profiter des petits détails simples de l'existence même si elle tentait sa chance.

- Je regarde juste le ciel. Il est passionnant, je trouve. C'est un spectacle vivant qui évolue au fil du temps, mais ne déçoit jamais. J'aime bien. Quand je le regarde, je me sens comme un véritable aigle et je m'imagine ce que ça ferait de voler. Et puis, il a une jolie couleur maintenant. J'aimerais bien la voir dans les yeux de quelqu'un.

Généralement, on finissait par le traiter d'idiot lorsqu'il parlait de ça. Et c'était ce qu'il était au fond. Un idiot étrange qui vivait dans son monde et aimait ça. Il n'était pas vraiment fait pour l'existence qu'il vivait. Il l'aimait, mais Leo aimait tout et à une autre époque, les choses auraient été différentes. Il aurait été un artiste probablement. Au fond, il était conscient qu'il devait une très grande partie de sa survie à Leith car s'il avait été seul, son déphasage l'aurait sûrement conduit à la mort. Plus d'une fois. C'était d'ailleurs un miracle que son jumeau ait réussi à le maintenir en vie durant autant d'années.

- Je ne sais pas trop où il est. Il traîne sûrement dans un coin, mais il finira par me trouver. Il me trouve toujours.

Son sourire était presque candide alors qu'il parlait. Par moment, Leonel pouvait être calme et souvent c'était quand il attendait que Leith le trouve. Il quitta le ciel des yeux et les déposa sur Alex qui se tenait toujours à ses côtés.

- Ta sœur, on pourrait la chercher ensemble. Je marche sans raison depuis tout à l'heure, mais tu pourrais donner un but à mes jambes.

Lorsque je parlais de ma soeur, il ne dit rien. Je jugai donc bon de ne pas en rajouter sur le sujet. J’avais donc bien fait d’éviter de mentionner plus de détails. Je n’avais pas envie de l’emmerder avec ce genre de chose. Il avait probablement mieux à faire que d’écouter les bavardages au sujet de mes problèmes familiaux. Et puis, tout le monde dans le clans devaient être au courant de nos problèmes familiaux. Ce n’était pas tellement un secret. Elle couchait partout, il fallait bien voir les choses comme elle était. Le lendemain, j’attendais toujours des ragots différents à son sujet. Ou encore on m’approchait et me demandant si j’étais aussi bonne qu’elle. À force, je me disais si je ne devrais pas tout abandonnée et rester enfermé chez moi. Au moins là je ne risquais rien. Mais ce n’était pas la bonne solution. En même temps, j’avais de plus en plus de mal à me lever pour sortir de chez moi. C,était toujours la même routine, la même histoire. Je crois qu’à la longue, j’avais commencer à m’en lasser un peu. Le temps semblait filer et j’avais l’impression de n’avancer à rien. comme si depuis longtemps je ne faisais que marcher sur place.

Je l’entendis rigoler alors que je regardais à mon tour le ciel. Qu’est-ce qu’il avait de si drôle? Décidément, je ne le comprenais pas cet Aigle. Pourtant, au contraire de beaucoup, il ne semblait pas se donner de faux airs. Il n,était ni prétentieux, ni complètement blasé. Sa voix brisa le silence qui s’était confortablement installé entre nous.  Je regarde juste le ciel. Il est passionnant, je trouve. C'est un spectacle vivant qui évolue au fil du temps, mais ne déçoit jamais. J'aime bien. Quand je le regarde, je me sens comme un véritable aigle et je m'imagine ce que ça ferait de voler. Et puis, il a une jolie couleur maintenant. J'aimerais bien la voir dans les yeux de quelqu'un. Bon, je ne pouvais pas dire que je le connaissais très bien, mais de ce que je savais des jumeaux, je commençais à me demander si Leith aurait été capable de sortir un truc comme ça avec autant de sérieux. En fait, je commençais à croire que j’avais plutôt affaire à Leo, mais je n’aurais pas pu le dire avec certitude.

Ces deux là me semblaient trop similaires pour que je puisse savoir immédiatement avec qui je discutais. Et puis il me fis un peu penser à moi un peu plus jeune. Je comprenais d’ou il venait. J’avais déjà vu le ciel dans le regard de quelqu’un. Malheureusement, il ne m’avais pas été donnée de plonger mon regard dans bleu dans le sien bleu gris.  Je déglutis, chassant du revers de la main les souvenirs qui m’étaient toujours douloureux. L’un d’eux me hantait encore à ce jour malgrer mes efforts  pour ne pas le laisser faire. Il n’avait cependant pas encore détacher son regard du ciel, le fixant comme s’il cherchait à voir quelque chose de particulier. Je ne pris pas la peine de lever les yeux pour regarder le bleu au dessus de ma tête. Je savais bien que je n’y verrais absolument rien.

« Je comprends. »  répondis-je francement en mettant les mains dans les poches de ma veste. « J'ai déjà eu l'occasion de le voir dans les pupilles de quelqu'un... » dis-je d'une voix nostalgique.

Mon regard trouva mes chaussures à nouveau, observant le sol alors que l’ombre d’un sourire nostalgie commençait à poindre à mes lèvres. Je le chassai lui aussi. J’avais d’autres priorités que cela. Je n’avais pas besoin de penser à elle, pas maintenant. Autrement, j’aurais presque envie de courir vers le lac, le coeur battant dans l’espoir d’y retrouver. Je redressai la tête et la voix du jeune homme reprit :  Je ne sais pas trop où il est. Il traîne sûrement dans un coin, mais il finira par me trouver. Il me trouve toujours. Il se tourna alors pour me regarde, délaissant le ciel de son attention. Je lui sourire gentiment. Il ne semblait pas s’en faire pour son frère. Je ne pouvais pas dire que je comprenais comment il se sentait. Cette notion était pour moi étrangère. Je ne sais pas de quoi aurait l’air ma vie sans devoir chercher pour ma soeur à tous les matins.

« Et tu ne t’en fais pas pour lui? »  demandai-je en le regardant de côté.

Non, je ne comprenais vraiment pas comment il pouvait faire pour ne pas s’en faire pour son frère. Et la même chose allait pour son jumeau. Comment son frère faisait-il pour ne pas s’en faire pour lui? Je dormais mal lorsqu’elle ne rentrait pas la nuit, et elle rentrait que très rarement la nuit. Je faisais mes journées sur un sommeil qui avait été trop souvent interrompue par l’inquiètude. J’avais passer des nuits blanches à quelques occasions aussi. Ta sœur, on pourrait la chercher ensemble. Je marche sans raison depuis tout à l'heure, mais tu pourrais donner un but à mes jambes. Je retrouvai alors mon sourire tant le sien semblait contagieux. Acquiescant, j’étais tout d’un coup ravie de ne pas avoir à marcher seule. Malgrer tout, je n’aimais pas tellement être trop souvent seule.

« Pourquoi pas. Je ne dirai pas non d’avoir de la compagnie. »  répondis-je joyeusement. « Je me disais justement que je n’avais pas envie de la chercher seule. »  ajoutais-je.

Cela étant dit, je repris la marche, lui jetant un coup d’oeil pour vérifier qu’il se joignait pour marcher à mes côtés. Moi qui disait ne pas le connaitre, j’allais avoir l’occasion de discuter avec lui à présent qu’il s’était proposer pour chercher elyse avec moi. Le premier endroit sur ma liste était la maison de Lise. À plusieurs reprises Dan m’avait mentionner y avoir conduit ma demi-soeur par crainte ‘qu’elle ne fasse une bêtise’. Malgrer tout, je ne connaissais pas beaucoup de gens dans le clan qui avait refuser de m’aider lorsque je cherchais Elyse. C’est ce que j’aimais le plus des Aigles. Ceux que je connaissais se proposait souvent pour me donner un coup de main. Et aussi minime puisse être cette aide, elle m’était absolument précieuse.

Leonel ne tourna le regard que lorsqu'il entendit la voix d'Alex. Il afficha un sourire heureux et l'écouta attentivement, particulièrement intéressé parce qu'après tout, la blonde avait rencontré quelqu'un qui avait le ciel dans les yeux. Néanmoins, elle ne paraissait pas vraiment heureuse de ce fait donc son sourire se fana un peu. Le ciel était trompeur alors peut-être que la personne qui l'avait dans le regard l'était aussi. C'était une bonne théorie auquel Leo aimait croire et qu'il raconterait à son frère quand il le trouverait. Même s'il aurait voulu en savoir plus, il jugea préférable de garder ses questions pour lui et accepta volontiers de parler de Leith à la place. Face à la question, il s'ébouriffa les cheveux en réfléchissant.

- Si, parfois. C'est souvent justifié. Quand Leith ne va pas bien, je le sais. C'est comme ça. On est ensemble depuis toujours alors c'est notre super pouvoir. Mais mon frère est fort et il faudrait être sacrément costaud pour s'en prendre à lui. Donc généralement, je ne m’inquiète pas. J'ai confiance en lui et en sa capacité à revenir à la maison. Et comme c'est moi sa maison, c'est pour ça qu'il me trouve.

L'explication était peut-être tordue ou trop optimiste, mais c'était comme ça que Leo avait toujours vu les choses et il n'était pas certain que Leith pensait différemment. La proposition faite sembla redonner de la bonne humeur à la jeune fille ce qui fit sourire Leonel plus brillamment encore.

- Tu vois, les gens ne se croisent pas par hasard. J'avais besoin d'un but et toi d'une compagnie, alors nous nous sommes rencontrés. C'est comme ça que se forment les histoires.

Quand la blonde se remit en marche, il lui emboîta le pas en fourrant les mains dans ses poches. Il ne savait pas où aller alors il la suivait. C'était elle le capitaine à la barre du vaisseau aujourd'hui.

Leonel est un étrange spécimen. Tout le contraire de son frère, il a l’air d’avoir la tête dans les nuages à chaque fois que je le croise, mais c’est ce qui est marrant. Il ne ressemble pas aux autres, mais pas du tout. Alors qu’il parle du ciel et de ce qu’il trouve d’épatant avec ce dernier, je lui répond que je comprends, ayant vu la même chose dans le regard de quelqu’un. Décidément, la blonde ne me sort pas de la tête dernièrement. À croire que je devrais prendre cela comme un signe. J’enchaine alors en parlant de Leith. Je lui demande s’il ne s’en fais au sujet de son frère jumeau. Face à ma question, il réfléchit en se passant la main dans les cheveux. Si, parfois. C'est souvent justifié. Quand Leith ne va pas bien, je le sais. C'est comme ça. On est ensemble depuis toujours alors c'est notre super pouvoir. Mais mon frère est fort et il faudrait être sacrément costaud pour s'en prendre à lui. Donc généralement, je ne m’inquiète pas. J'ai confiance en lui et en sa capacité à revenir à la maison. Et comme c'est moi sa maison, c'est pour ça qu'il me trouve. m’explique-t-il. Je souris malgré moi devant son explication. Je dois avouer que sa tient debout, sa théorie. Et puis je ne suis pas de celle qui va aller le questionner la dessus. s’il dit que c’est comme ça, il y a de bonnes chances qu’il le sache mieux que moi après tout.

« C’est pratique comme super pouvoir. » répondis-je en souriant toujours. « J’aurais bien aimer avoir un pouvoir comme ça, t’as de la chance. » J’étais sincère. J’aurais bien aimer avoir une telle habileté, être capable de savoir lorsque quelqu’un ne va pas bien, quelqu’un qui m’est proche. Ce serait certainement très pratique, mais je vois bien mal avec qui je pourrais avoir une telle affinité. Elyse? Pas sûre que j’ai envie de ça. Nathan? J’en doute. Gaëlle? Je ne la connais pas assez pour ça. Allison? Mouais, ça pourrait peut-être être une idée, mais encore une fois, elle et moi ne sommes peut-être pas assez proche. Louise? Ah, oui, j’aurais bien aimer. J’aime bien ma Loulou malgré ses gaffes et ses mésaventures. Ses sourires me font toujours plaisirs à voir. Leonel me propose alors de m’aider à chercher Elyse. L’idée ne me déplait pas, bien au contraire, plus on est de fous plu on rit, non? Tu vois, les gens ne se croisent pas par hasard. J'avais besoin d'un but et toi d'une compagnie, alors nous nous sommes rencontrés. C'est comme ça que se forment les histoires. dit-il alors en souriant. Je ris doucement en acquiescant. « En effet, rien n’arrive au hasard. » J’approuve une fois de plus ce qu’il disait. « Et quelle histoire ceci va-t-il formé d’après toi? » demandais-je histoire de continuer la conversation alors que nous nous remettions en marche tous les deux.