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 He can't lose with me around [Gio]

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Ayana

Ayana
AIGLES DE L'ESTSOUMISE


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Crédits : young wolf • elwinio
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MessageSujet: He can't lose with me around [Gio]   He can't lose with me around [Gio] EmptyLun 18 Avr 2016 - 20:36

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He can't lose with me around
An 40 - Deuxième saison tempérée



On m’avait invité à venir voir les combats, au quartier des jeux. Les yeux brillants d’excitation, le sourire de celui qui promettait la lune, l’homme m’ayant invitée voulait visiblement me prouver quelque chose. J’avais hésité un long moment avant d’accepter son offre. Je ne désirais pas qu’il s’imagine quelque chose d’autre qu’une acceptation à voir ces fameux combats. Puis je me suis trouvée horriblement vaniteuse. Pourquoi fallait-il que je crois qu’à la moindre invitation, un homme désirait tout de suite autre chose? Au-delà de l’ambiguïté de la situation, il y a ait un aigle qui désirait partager sa passion de la guerre et il m’avait choisie pour ce faire. La curiosité avait fait son œuvre et j’étais persuadée de pouvoir me dénicher un client ou deux pour une séance de divination. Ou même glaner des informations pour mes prochaines lectures des lignes de la main. Les jaguars étaient les plus enclins à faire appel à mes services.

J’étais là-bas en territoire inconnu. Aucun visage ne me semblait familier. Les gens que je cotoyais ne venaient jamais par ici. Je repérai rapidement quelques marques sur les poignets des spectateurs: des soumis et des membres, des femmes et des hommes des quatre clans se mêlaient sans distinction et sans dédain. Si j'avais appréhendé de me retrouver entourée d’inconnus, mon sigle de soumission à la vue de tous, la crainte se dissipa peu à peu. Personne ne semblait me juger, bien au contraire. J’étais une spectatrice comme une autre. Nous nous sommes posés en retrait, de manière à ce que j’ai une vue non seulement sur les combats, mais également sur les curieux. Avec prudence, j’avais déposé ma main sur la bourse contenant mes osselets, soigneusement soutenue par une cordelette tressée, puis m’étais appuyée contre mon accompagnateur. Ici et là, on sifflait pour accueillir les combattants.

Des muses modernes, les muscles bandés, la sueur sur le front et le sang sur les poings. Ils inspiraient milles rêves par leur simple présence dans cette arène. Je comprenais désormais qu’il s’agissait bien plus d’une séance d'encanaillement; il était plutôt question de voir les techniques de chacun, de les admirer au combat. Car il n’y avait que cela qui comptait, après tout, dans cette ville, pour ces clans. Le combat. L’appel du sang.

Lorsqu’il s’est détaché de la masse pour participer à la prochaine bagarre, j’ai sursauté. Giovanni. L’homme-au-chat. Instinctivement, je fouillai le sol pour voir son félin, en vain. Il aurait été surprenant qu’une petite créature pareille l’accompagne jusqu’ici. D’une oreille, j’entendais certains parler avec enthousiasme du prochain combat. Visiblement, le jaguar était connu des amateurs. Je n’étais pas certaine de vouloir assister à ça. Voir des hommes se frapper par pur plaisir était une chose, mais voir des gens que je connaissais faire de même me rendait mal. Il était insensé de le croire, mais je me disais qu’avec moi dans les environs, il allait être chanceux dans son combat. Que rien de grave ne pouvait lui arriver. Alors je suis restée. Je comptais bien aller à sa rencontre, sitôt le combat terminé.
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MessageSujet: Re: He can't lose with me around [Gio]   He can't lose with me around [Gio] EmptyJeu 28 Avr 2016 - 23:57

Année 40, ST2, soirée
Quartier des jeux


Tu t'accroupis avec délicatesse, te fermant au monde qui t'entoure. Tu effleures de tes mains le sol rugueux et poussiéreux avant d'attraper une poignée de terre que tu frottes, que tu étales sur tes doigts, sur tes paumes. Tu t'imprègnes du moment présent et de ce que la Terre t'offre. Tu fermes les yeux un instant et laisses le calme t'envahir. Tu fais le vide tout en respirant lentement. Tu laisses cette habitude hiératique propre aux combattants de ta famille te placer dans l'esprit idéal pour le combat qui va suivre tout à l'heure.

En effet, ton adversaire fait partie des plus coriaces que tu aies rencontrés. Ce n'est pas tant sa force son atout mais son acharnement. Il revient sans cesse à la charge, souvent aux dépends de sa santé. Il faut ajouter à cela son imprévisibilité et il devient le combattant avec lequel tu as déjà fait deux ex aequo. Tu espères donc bien ce soir prendre l'avantage et relever ce défi qu'est Jace.
Tu rouvres les yeux lentement et inspires doucement. Tu es prêt à présent et le début du combat va bientôt sonner.

Quand tu arrives dans le cercle, il est déjà là et tu sens l'adrénaline parcourir tes veines. Paisiblement pour l'instant. Comme si chaque molécule de ton corps attendait patiemment de passer à l'action. Il hoche la tête mais son visage n'exprime rien d'autre. Tu te contentes donc de lui rendre son geste.
Ton corps est chauffé, ton esprit est au calme. Tu es plus que prêt lorsque l'arbitre lance le début du match.

Les coups s'enchaînent rapidement. Tu en prends autant que tu en donnes et vous vous retrouvez bien vite tous les deux en sang. Rien de bien grave. Une arcade éclatée pour lui, une lèvre ouverte pour toi. Des jointures qui n'apprécient pas la plaisanterie et quelques hématomes par-ci, par-là. Douloureux mais ça n'est pas le plus grave que tu aies subi, pour être honnête. Pour Jace non plus. Vous continuez donc votre valse, avec une méfiance et une prudence plus grande de ton côté ; lui compte justement sur ses impulsions pour te déstabiliser et te faire perdre tes moyens.
C'est mal te connaître.

Tu sautes pour éviter un croche-pied vicieux mais il est plus rapide que toi. Tu as à peine repris ton équilibre qu'il te contourne et bloque ton cou avec son avant-bras. Tu donnes un coup de coude dans son ventre ; il se penche en avant mais ne te laisse pas assez de marge pour te déloger. Alors tu donnes un coup dans son coude de ta main droite et profites du mouvement réflexe de ses articulations pour décaler ta tête et reprendre le souffle qui commençait à te manquer sérieusement. Tu enchaînes avec un coup dans son genou, qui craque sous le choc, et, enfin, tu peux te défaire de lui. Tu profites du fait que la douleur l'accapare un instant pour sauter sur son dos, t'enrouler autour de lui et bloquer sa gorge et sa nuque. Vous tombez sur le côté comme un poids lourd. Une douleur lancinante traverse ton flanc mais tu ne relâches pas ta prise. Tu serres les dents et ignores du mieux que tu peux sa main qui vient agripper tes cheveux et tire douloureusement.

Au bout de quelques secondes, il tape trois fois sur le sol. Instantanément, tu desserres ta prise sur lui et roules sur le côté, la respiration hachée, ton crâne pulsant sous les coups reçus précédemment et l'adrénaline.
Tu as gagné contre Jace et tu ne peux empêcher un sourire victorieux d'apparaître sur ton visage.

L'arbitre crie ton nom et annonce ta victoire officielle alors que tu te relèves difficilement. Jace, soutenu par un de ses camarades, s'approche de toi et te tend une main. « Beau match. » Tu serres son poignet solennellement et lui offres un sourire. « Toi aussi. » Il secoue la tête en souriant à son tour et s'éloigne en boitant. Tu ne ressens aucune culpabilité pour ça mais tu aurais préféré que le combat n'engage aucune blessure handicapante. Avec un peu de chance, Jace sera remis d'ici une petite huitaine.
Tu laisses l'arbitre lever ton bras pour la forme et, comme à ton habitude, tu t'empresses de quitter le cercle improvisé. Un autre combat commencera bientôt ici, comme un peu partout dans le Quartier des jeux.

Tu vas aller récupérer tes affaires et tes gains de la soirée mais le Destin semble décider que cela devra attendre un peu. Tu es intercepté par un homme que tu connais de vue mais avec lequel tu n'as encore jamais parlé. Il semble accompagné d'une jeune femme à laquelle tu ne fais d'abord pas attention. « Très beau combat, vraiment. Peut-être même l'un des meilleurs que je t'aie vus faire. » Tu lui offres un grand sourire mais te ravises rapidement quand la douleur dans ta lèvre se fait sentir. Tu portes une main à la blessure mais lui réponds en même temps. « Merci. Content que t'aies passé un bon moment. » Tu restes sobre dans ta réponse parce que tu ne qualifies pas tes combats en terme de meilleurs ou pires. Ils sont tous différents, certains plus facile que d'autres, mais ça reste toujours des challenges que tu prends plaisir à relever.

Machinalement tes yeux se posent sur la jeune femme et…. « Ayana ? » Tu écarquilles légèrement les yeux et abaisses ta main. Un sourire agréablement surpris apparaît sur tes lèvres alors que tu tournes ton corps vers elle plutôt que vers l'homme. « Ce n'est pas ici que je pensais te revoir mais le plaisir reste le même. » Tu lèves les mains devant toi et lui montres rapidement l'état dans lequel elles sont. « J'espère que tu me pardonneras de ne pas te saluer correctement. »

Oublié l'homme à côté. Tu n'as aucune intention de t'interposer entre eux, quelque soit leur lien, mais Ayana reste une rencontre marquante de ces dernières saisons. Quelqu'un de mystérieux qui a attisé ta curiosité et que tu souhaitais revoir un jour. Lui n'est qu'un visage parmi tant d'autres que tu as croisé quelques fois dans ta vie, tout au plus.
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Ayana

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MessageSujet: Re: He can't lose with me around [Gio]   He can't lose with me around [Gio] EmptySam 30 Avr 2016 - 1:37

Des taches d’encre figées dans les yeux, hiératiques et solennels, je demeurai immobile à contempler deux créatures se livrer à un combat violent. Ce n’était plus deux hommes, deux mortels, c’était beaucoup plus que ça. Ils représentaient le monde depuis son origine. La guerre, le sang, la violence, depuis toujours. Le combat des quatre clans. Celui contre les libres. La guerre qui a dû exister avant nous, pour que ces ruines s’élèvent à perte de vue. Le combat des dieux et des démons, de la lune contre le soleil, du vent contre les feuilles d’un arbre. Lorsqu’il déposa sa main sur mon épaule, lorsque ses lèvres se rapprochèrent de mon oreille pour commenter, j’étais toujours figée devant cette vision de violence pure.

- Là, tu vois, ce sont deux habitués. Ils sont toujours ex aequo quand ils se battent. Vaut mieux pas miser, du coup.

Le bruit du poing fermé de l’homme contre le flanc de Giovanni était sourd et distinct, en dépit des murmures d’excitation qui exaltaient de la petite foule rassemblée. La peau contre la peau. Les gerbes de sang. Le craquement sinistre d’un genou. Les gémissements. Les plaintes. Le souffle court. Je frissonnais. Fascinée, je n’arrivais toujours pas à détacher mon regard du combat. Il y avait une beauté étrange, à cette scène, comme une libération. Je préservais jalousement mon corps, mon temple, de toutes souffrances physiques, et voilà qu’ils s’amusaient à détruire le leur. Et pourtant, pourtant… J’y voyais là un geste d’ultime liberté: choisir consciemment de mettre son corps à l’épreuve aussi sauvagement afin de pousser ou repousser ses limites et de se perfectionner dans l’art du combat. Les coups n’avaient duré qu’un moment, seulement, quelques minutes de combat, tout au plus, mais il me semblait pourtant l’avoir observé se faire agresser, sans bouger, depuis un siècle. Il y avait quelque chose de surréaliste de voir les combattants ensanglantés se faire encouragés puis acclamés, une fois leur bagarre terminée.

Hébétée, je ne quittais pas Giovanni des yeux lorsqu’il s’éloigna de l’aire de combat. Il semblait en meilleur état que son adversaire, du moins, du peu que j’en avais vu. Mon regard peinait à se détacher du sang qui s’échappait de sa bouche et de ses lèvres. Mon accompagnateur me guida, une main à mon dos, à travers les spectateurs jusqu’à ce que nous nous approchions du vainqueur. Il me vantait les détails des prises dont les noms m’échappaient déjà en m’expliquant longuement combien Giovanni maîtrisait l’art du combat. Étourdie par ces termes, mais également par la violence du spectacle, je me contentais d’acquiescer bien vaguement. Bientôt, nous nous dressions devant lui, le Jaguar victorieux. Même si je l’avais souhaité, je n’aurais pas pu prendre parole la première, tant la fébrilité de l’Aigle était grande. Il s’enthousiasmait une fois de plus de la tournure du combat, et un sourire m’échappa. Il me rappela un enfant émerveillé devant les techniques martiales des plus grands Aigles. Ce fut le Jaguar qui mit fin à leur échange lorsque ses prunelles se posèrent sur moi. Il ne m’avait sans doute pas reconnue, jusqu’à présent, car ses yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’ils croisèrent les miens.

- Ayana? J'espère que tu me pardonneras de ne pas te saluer correctement.
- Tu étais… Incroyable.

Le mot était faible. À le voir en vadrouille avec son chat, je ne m’étais pas imaginée à quel point il pouvait être taillé pour le combat, comme la majorité des hommes de la ville, sans doute. Ses épaules… Je me souvenais les avoir trouvé larges, toutes faites pour s’y appuyer, à notre première rencontre. Elles étaient faites pour le combat.

- Tu saignes encore.

Je désignai ma propre bouche, pour lui faire comprendre que sa lèvre éclatée ne semblait pas prête de se refermer. Il s’en doutait probablement, puisque la douleur était sienne.

- Pardonne-nous, Isaac. Je te présente Giovanni, un ami. Nous pourrions trouver un peu d’eau pour nettoyer tout ce sang?
- Euh… Ayana.. Ça te dérange si je regarde encore un peu les combats? Il y a la Vipère... Mais je te raccompagne après.

Un enfant. Un gamin fasciné. Je lui avais sourit avec gentillesse, attendrie par son intérêt pour les duels qui reprenaient déjà. De là où nous étions, nous entendions les coups s’amplifier, puis les corps esquiver en roulant sur la terre sèche. Je questionnais Giovanni du regard, avant d’inspecter, une fois encore, la coulisse de sang à son menton.

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MessageSujet: Re: He can't lose with me around [Gio]   He can't lose with me around [Gio] EmptyDim 8 Mai 2016 - 14:43

Sa réplique immédiate te prend de court. Elle ne te salue pas en retour, comme si elle entrait dans le vif du sujet, même si tu ne sais pas de quel sujet il s'agit. Tu étais incroyable, une constatation simple, sans fioriture, sans enthousiasme pour le combat dans la voix, contrairement à son compagnon. Une constatation peut-être un peu étonnée mais d'où s'échappe un certain respect, une émotion qui remue quelque chose en toi. Tu ne saurais l'expliquer. Peut-être parce que ça te donne l'impression qu'elle comprend. Qu'elle comprend ce que le combat signifie pour toi, au-delà de l'importance de savoir se défendre et protéger le clan.

Quoiqu'il en soit, tu te retrouves à hocher la tête, interdit. Tes yeux ne la quittent pas comme si tu essayais de lire ce qui se passait dans sa tête. L'idée qu'elle puisse réellement lire les âmes, qu'elle soit peut-être en train de lire la tienne, te fait sourire légèrement.
Elle interrompt tes pensées quand elle désigne sa propre lèvre et t'informe que tu continues de saigner. Sans attendre, tu soulèves le pan inférieur de ton t-shirt et le portes à ta bouche pour essuyer le liquide poisseux, malgré la douleur lancinante. Quand tu écartes le tissu, tu réalises que tu en perds pas mal. Il te faudra peut-être aller voir un Soigneur si le débit ne se calme pas. « Je m'occuperai de ça tout à l'heure. » Tu lui offres un sourire et un hochement de tête pour la remercier de son inquiétude.

A la présentation officielle d'Isaac, tu hoches la tête vers lui pour le saluer. Il en fait de même et te tend même son bras. Tu saisis son poignet, un peu gauche à cause de certaines articulations douloureuses, et il serre le tient avec enthousiasme. Tu es par contre surpris qu'Ayana te présente comme un ami. Tu supposes que c'est le mot le plus proche de la vérité qu'elle ait pu trouver. Si l'on t'avait demandé de placer cette femme dans une case, tu aurais été bien incapable de le faire. Cependant, tu comprends qu'elle ait choisi ce mot plutôt qu'un autre. La qualifier de simple connaissance te paraîtrait étrangement incongru.

Tu hausses un sourcil lorsqu'elle propose de trouver de l'eau pour ta blessure. Tu pourrais le faire par toi-même, le nettoyage de ta plaie. Tu sais qu'elle le sait aussi. Tu ne la contredis pourtant pas. Isaac s'esquive pour aller assister au combat qui vient de commencer et dont les bruits résonnent en fond. En un sourire, Ayana lui fait comprendre qu'il n'y a pas de souci, comme une mère aurait autorisé son enfant à aller jouer avec les autres et lui aurait donné la permission du soir, et il file alors qu'elle reporte son attention sur toi. Elle te fait comprendre qu'elle attend ta décision pour la suite.

Tu décides de ne pas t'attarder sur l'étrangeté de la scène et lui montre une direction derrière elle. « Il y a une pompe d'eau un peu plus loin. » Sans attendre, tu prends la tête de votre duo pour vous faire d'abord quitter la foule. Tu jettes un ou deux coups d'œil vers l'arrière pour t'assurer qu'elle te suit bien puis vous bifurquez sur la droite où tu rejoins un Soumis qui gardait tes affaires jusque-là. « Je fais juste un arrêt rapide. » Tu lui offres un léger rassurant avant de saisir ce que Jorge te tend. Tu le remercies rapidement alors que tu enfiles ta veste et ton ceinturon auquel pend ton arme. Il a également récupéré tes gains de la soirée. Tu jettes rapidement un œil à ce qu'il y a : pas trop mal compte tenu de qui tu avais en face. Tu lui tends ensuite une ration de viande séchée, une de farine et un pain. Il t'offre un grand sourire, te remercie en te donnant une tape dans le dos et file sans demander son reste. Il ne doit pas avoir plus de 16 ans ; tu n'as pas pu t'empêcher de t'attacher à lui depuis qu'il garde tes affaires à chacun de tes combats.

Tu ranges le reste de tes gains dans ton sac en bandoulière et te tournes finalement vers Ayana, un nouveau sourire aux lèvres. « C'est à droite, dans la rue là-bas. » Tu lui montres d'un geste machinal et te remets en route tranquillement, à ses côtés maintenant que vous êtes en marge de la foule. « C'est la première fois que tu viens ici ? » Le territoire jaguar, le quartier des jeux, une zone de pari.
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MessageSujet: Re: He can't lose with me around [Gio]   He can't lose with me around [Gio] EmptySam 21 Mai 2016 - 1:47

Je savais qu’en qualifiant Giovanni de simple connaissance ou de partenaire, Isaac ne nous aurait pas laissé partir seuls. Il aurait insisté pour se joindre à nous afin de prévenir un éventuel conflit, plutôt que de faire ce dont il avait réellement envie : assister aux éventuels combats. Également, me retrouver seule avec Giovanni me permettrait de renouer avec lui, de reprendre contact, à notre rythme, au gré de notre complicité. J’étais soulagée qu’il accepte que je l’aide à soigner sa lèvre blessée. Je n’avais pas de réels talents dans le domaine de la médecine, mais à force de traîner en compagnie d’Axel et de Micah, je connaissais au moins quelques rudiments en la matière.

C’est à peine qu’Isaac nous quittait que Giovanni me montrait la route à suivre, derrière moi. Si j’avais pu visiter les kiosques à quelques occasions, cet endroit surpeuplé m’était encore inconnu. Je m’efforçais de ne pas laisser mes yeux courir trop loin afin de ne pas perdre le Jaguar de vue. Même s’il était grand, il aurait été aisé que je le laisse m’échapper au travers de la petite foule. Je me doutais qu’il soit suffisamment délicat pour m’attendre ou revenir sur ses pas, cela dit, mais je n’avais aucune envie de le retarder. Rapidement, Giovanni m'entraînait en retrait où un garçon semblait l’attendre. En nous voyant arriver -surtout en voyant le Jaguar arrivé-, son regard s’illumina. Je me faisais discrète tout en suivant la scène des yeux. Il ne me fallu pas longtemps pour comprendre que l’adolescent gardait soigneusement les effets de Giovanni, arme comprise, en échange de rations. Ce détail m’arracha un sourire. Je n’avais pas même pensé à ce qui se déroulait dans les coulisses de ces combats, et je ressentais beaucoup de gratitude pour le Jaguar de me permettre de mieux en comprendre les ficelles.

Lorsque nous avons repris la route vers la nouvelle destination désignée, Giovanni semblait plus détendu. Sa lèvre ne saignait plus, et, loin de la foule, nous pouvions avancer calmement. De temps à autre, je m’assurais que ma petite bourse soit toujours fixée à ma taille par la cordelette que m’avait tressée Swann, il y avait des années de ça. En entendant sa question, j’ai pris quelques instants pour réfléchir ce à quoi le “ici” de Giovanni faisait référence.

- J’ai visité les kiosques à quelques reprises. L’une des vôtres apprécient mes prédictions, et je dois parfois venir jusqu’ici pour la rencontrer. Mais je n’avais jamais vu de combats à parier. Encore moins comme les tiens.

Je lui offris un sourire à mon tour, tout aussi léger que l’était notre petite promenade, maintenant loin des combats. La fille en question, celle qui était friande de mes lectures des lignes de sa main, avait été méticuleusement choisie suite à la dernière fête des orages. Sorah et moi avions eu quelques informations à son sujet et lui faire croire à notre petite escroquerie n’avait pas été bien difficile. Il me faisait mal de l’admettre, cela dit. Si j’étais persuadée d’avoir un don, je le savais capricieux et ingrat. Je ne voyais pas toujours quelques choses lorsque je sondais l’avenir. Seulement… Seulement, il fallait manger, parfois. Je me fis la réflexion qu’à ma prochaine rencontre avec elle, cette jeune Jaguar, je serais honnête. Entièrement honnête. Si je ne voyais rien, je ne lui dirais rien. Giovanni combattait probablement pour les mêmes raisons. Pour manger plus, pour manger mieux. Seulement, ses combats étaient réels. Les prédictions que je faisais payer étaient souvent fausses. Les véridiques, je les préservais soigneusement pour mon clan ou mes proches. Ou je les vivais à m’en rendre malade, à défaut de savoir comment modifier l’avenir. Car mon don était ainsi fait. Je ressentais les élans du destin très fort, jusqu’à me laisser submerger. Mes prunelles tombèrent une fois de plus sur Giovanni. Si j’enviais le respect que son talent pour le combat lui offrait, je ne le jalousais pas. Sa lèvre en sang était dissuasive.

- Tu sembles très apprécié parmi les tiens. Et au combat… Tu es une fine-lame? Quelque chose comme ça?

Les yeux plissés, j’essayais de m’imaginer sa vie, dans le Sud. Il était difficile pour moi de le faire, je connaissais bien peu la vie des guerriers, et encore moins celle des Jaguars. À plusieurs reprises, des membres chez les Aigles m’avaient parlée d’eux, du climat convivial qui existait sur leur territoire. Nous n’étions pas à plaindre, dans les quartiers Est. Femmes, hommes, soumises, membres, anciens, nous nous respections tous. Mais ceux qui étaient connus de plusieurs et qui intimaient naturellement le respect et la sympathie étaient souvent de grands guerriers. Comme Kim, notre chef. L’idée que Giovanni soit reconnu pour ses longues années de service me semblait tout aussi possible. Toutefois, même s’il me semblait âgé, je ne le croyais pas assez vieux pour être ancien.
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