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 Test RP de Lise - La faim justifie les moyens

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Kim Dong-Yul

Kim Dong-Yul
AIGLES DE L'ESTCHEF


Messages : 4247
Crédits : disturb
UN SOURIRE POUR LA PHOTO ? : Test RP de Lise - La faim justifie les moyens 1444512028-kim-gif-15
ÂGE DU PERSONNAGE : 20 ans
TÂCHE : Gérer le clan.
HUMEUR : Pas très content dans ses rêves... ^^'

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MessageSujet: Test RP de Lise - La faim justifie les moyens   Test RP de Lise - La faim justifie les moyens EmptyLun 17 Aoû 2015 - 16:49


Mise en situation

La faim justifie les moyens


Lise est une enfant battue, mais ça, personne ne le sait à part Dan. Et ce que personne ne sait également, c'est que Lise ne supporte plus cette situation. Alors, sur les conseils de son "ami", elle décide d'y mettre fin une bonne fois pour toute. Le scénario paraît simple d'un premier abord : Assassiner son père durant son sommeil et faire passer cela pour de l'auto-défense. Mais la pratique, c'est une autre histoire...

Comment Lise va-t-elle s'y prendre pour enfin avoir une vie sans coups et sans blessures ? Comment va-t-elle jouer la plus grande scène de sa vie ?
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MessageSujet: Re: Test RP de Lise - La faim justifie les moyens   Test RP de Lise - La faim justifie les moyens EmptyMer 19 Aoû 2015 - 1:45

Il n’y avait donc qu’un seul moyen pour que toutes ces violences à son égard cessent enfin. La mort de celui qui était source de sa vie comme de la plupart de ses malheurs. Après une longue discussion avec Dan, son ami aussi bien que son allié d’intérêt ils avaient fini par trouver une solution aussi radicale que risquée. Lise allait devoir tuer son père de sang-froid si elle voulait que celui-ci cesse de lui reprocher d’être née avec un sexe féminin. Car il ne faisait aucun doute aux yeux de la jeune demoiselle que si elle était venue au monde avec des épaules et une preuve indéniable de virilité, elle n’aurait pas été traitée ainsi. Elle enviait parfois la relation qu’elle aurait pu avoir avec son père si celui-ci n’avait pas définitivement décidé qu’il allait la renier corps et âme. Certains disent qu’avec des « si » il est possible de refaire le monde. Mais au final on ne pouvait être certain d’être plus heureux si les choses étaient autrement. Pour obtenir ce bonheur lointain d’accès pour lequel bien des gens ont perdu la vie, il fallait faire des choix difficile. Elle savait qu’elle n’en ressortirait pas parfaitement indemne. Personne ne peut tuer quelqu’un et faire comme avant, il y a toujours quelque chose d’infiniment différent. Une façon de penser plus sceptique, l’abandon de l’espoir en l’humanité… Ces changement dépendaient de tout et un chacun. Tout ce qu’elle espérait, c’était de ne pas devenir folle, surtout pas dans un monde où le meurtre est une arme de survie bien plus efficace que les mots. C’est donc avec un certain pincement au cœur qu’elle rabâcha sa capuche sur sa tête. Elle souffla sur ses doigts pour les réchauffer avant de les glisser dans les poches de son blouson en avançant dans le paysage dévasté. A force, elle avait l’habitude de vivre dans cet amas de ruines. Pour tout dire, elle n’avait jamais connu rien d’autre que ces immeubles éventrés et vides. Elle n’arrivait pas à imaginer à quoi cela pouvait ressembler « avant ». Parce qu’à ses yeux il n’y a toujours eu qu’un « aujourd’hui » et peut-être, si le ciel le voulait bien y aurait-il un « demain ». Du moins, se battrait-elle toujours à sa manière afin d’avoir la chance de regarder le soleil se lever une fois encore, quand bien même cela devra-t-il se faire un couteau ensanglanté à la main, la faim lui déchirant le ventre et la soif lui brûlant la gorge. Parce qu’elle voulait vivre, elle le voulait ardemment. Elle accéléra le rythme de sa marche afin de rentrer rapidement, le froid allant en s’intensifiant, elle n’avait pas envie de mourir bêtement, emportée par le froid. Ni même celle de se voir privée du bout de son nez ou de l’un de ses membres. Elle en avait encore besoin pour remplir son rôle de soumise et aider à la survie de son clan.

Elle ouvrit la porte de l’habitation qu’elle partageait avec son Père. Un petit appartement dont tous les murs tenaient encore, les isolant ainsi du vent et relativement bien du froid extérieur même s’il faisait toujours frais en saison polaire. Ils avaient la chance de posséder quelques meubles où ranger le peu d’effets personnel qu’ils pouvaient posséder ainsi que des latrines. Ils n’avaient pas vraiment de raison de se plaindre de leur condition commune, ayant suffisamment d’espace personnel l’un et l’autre. Quand bien même ils vivaient sous le même toit, Lise ne se faisait pas d’illusion. Elle sentait l’atmosphère lourde et étouffante qui lui rappelait toujours qu’il considérait qu’elle n’avait pas sa place ici. Elle referma tout doucement la porte, afin de ne faire aucun bruit. Elle rentra légèrement la tête dans les épaules, et se déshabilla le plus silencieusement possible. Son corps ne se souvenait que trop bien des derniers coups reçus qui n’avaient pas tous disparu. Cette fois-ci, elle parvint à rejoindre sa chambre sans encombre. Soit elle avait été assez discrète pour que son paternel ne fasse pas attention à elle, soit il n’était pas encore ou rentré ou dernière option il n’avait pas envie de passer sa colère sur elle aujourd‘hui et dans tous les cas, c’était tant mieux. Elle s’allongea dans son lit et commença à réfléchir à la manière dont elle allait s’y prendre pour que son plan fonctionne. Il ne fallait éveiller les soupçons de personne ou elle risquait le pire, le bannissement ou peut-être même la mise à mort… Elle devait être précise dans chacune de ses actions et avoir préparé un alibi en béton armé. La tâche s’annonçait compliquée mais pas irréalisable. Il n’était pas rare de voir des habitations saccagées par des gens non originaires d’un clan à la recherche d’un peu de nourriture ou de n’importe quoi d’autre. Mais pour que ce soit tout à fait crédible, elle ne pouvait pas s’en sortir indemne. Pas elle, pas la petite Lise qui n’avait pas de compétences martiales et qui ne savait que confectionner des vêtements. Elle comprit rapidement, non sans esquisser une certaine grimace qu’elle allait devoir se mutiler elle-même pour que son mensonge paraisse crédible aux yeux de tous, afin que personne ne doute de ses paroles. Elle ne s’inquiétait pas trop de ses talents d’actrice, mais demeurait plutôt soucieuse quant aux plaies qu'elle allait devoir s’auto-infliger. Pas trop ni pas assez, difficile à envisager. Elle ferma les yeux et poussa un soupir. Le prix à payer pour la liberté s’avérait toujours ingrat, mais elle était sa motivation et elle s’y accrochait avec force et espoir.

Finalement, la nuit arriva avec une lenteur effroyable et une rapidité insoutenable. Lise adressa un petit sourire à son Père avant de partir se coucher. Elle attendit dans le noir presque total que les heures passent. Son cœur battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il résonnait sur l’intégralité du territoire des Aigles de l’Est. Elle craignait que son Père ne l’entende et fit de son mieux pour calmer ce petit oiseau frénétique qui ne cessait d’amplifier la peur qui montait en elle, au moins égale à l’excitation d’un avenir meilleur. Quand elle repoussa la couverture de son corps, le vent froid de la nuit lui procura une drôle sensation. Ce sentiment fort, puissant quand vous savez que vous êtes sur le point de faire une bêtise et que personne ne dois vous prendre. A la fois enivrant et effrayant, un mélange subtil qui prépare l’envoi de l’adrénaline dans chaque parcelle de l’être coupable. Elle se faufila habilement hors de sa chambre et s’en alla chercher un couteau dans la pseudo cuisine. Ses doigts fins et agiles prirent le plus gros et le plus coupant qu’elle put trouver. Elle inspira profondément pour se donner un peu de courage. Elle regagna la chambre de son père, à petit pas. Elle devait être rapide, très rapide. Parce qu’il était indéniablement plus fort et qu’il se défendrait sans état d’âme elle en avait conscience. Il ne l’avait pas tuée avant parce qu’elle avait toujours été la plus maligne des deux, voilà tout. Malheureusement pour lui, son choix était en train de se transformer en une faiblesse définitive. Une fois suffisamment proche, elle brandit le couteau de ses deux mains au-dessus de sa tête, et avec une grimace, elle l’abattit en plein cœur de son géniteur. Elle l’enfonça aussi loin que possible, avec toute sa force, afin que ce coup soit le dernier. Sous la lame, elle sentit très clairement quelques côtes se briser et des tissus se déchirer. La réaction de l’homme fut immédiate, il ouvrit grand les yeux la bouche ouverte et tenta de retirer la lame. Mais Lise ne le laissa pas faire, elle appuya plus fort tandis qu’il tentait de lui casser quelques doigts. Elle tint bon. Elle ne ferma pas les yeux un seul instant. Il ne lui demanda pas pourquoi, parce qu’il connaissait parfaitement la réponse. Elle le vit s’affaiblir très vite, jusqu’à ce que son corps soit secoué de spasmes. Un sourire à la fois brisé et libéré prit place sur le visage de la demoiselle.

- Crève ordure ! Pour tout le mal que tu m’as fait !

Il poussa son dernier soupir, et c’était finit. Des larmes roulèrent sur les joues de la jeune filles. Elle en essuya quelques une du revers de sa main couverte de sang, avant de retirer le couteau qui semblait résister. Puis en réfléchissant plus amplement, elle pensa que si elle pleurait, que si ses yeux devenaient rouges, alors son histoire serait plus crédible si elle la racontait en sanglotant. Ainsi, au lieu de se retenir elle se laissa aller à la tristesse. Elle ne prit pas le temps de nettoyer le couteau, ne pris pas le risque d’aller le rincer aux yeux de tous. Elle commença à ouvrir diverses plaies sur son corps. Elle se fit quelques écorchures sur le bras en de mordant les lèvres et l’intérieur des joues pour ne pas crier. Elle déchira ses vêtements par endroits, enfonça la lame dans son abdomen de quelques centimètres pour que cela paraisse vraisemblable sans que la plaie ne soit mortelle. Elle rajouta quelque blessure au niveau de son visage et le tour était joué. La mascarade était parfaite. Elle replaça l’arme dans le thorax de son père, le déplaça dans le salon, mit en branle la maison tout entière en mettant un peu de sang sur différents murs ou meubles. Puis elle se précipita à l’extérieur en ayant pris soin de vérifier que ses blessures ne s’étaient pas refermées du moins pas suffisamment pour qu’il y ait le moindre doute. Les yeux rouges, les joues marquées par le sillon des larmes et ses vêtements réduits en charpie, la voilà, elle était tout bonnement parfaite.

Elle se jeta dans les bras du premier venu, pleura longtemps si bien qu'elle n'arrivait même plus à parler. Quand elle fut enfin calmée, alors la seconde partie de son mensonge entra en action. Elle s'en tint à son plan, n'en fit ni plus ni moins. Elle déclara qu'il s'était montré violent, que dans un réflexe de survie pur, elle avait saisit la première chose à sa portée et l'avait poignardé dans un geste défensif. Elle n'en rajouta pas des tonnes sur ses regrets, ne pleura pas plus qu'il ne le fallait, prudente. Personne ne douta de sa parole, mis à part Dan qui était parfaitement au courant et à qui elle expliquerait peut-être comment elle s'y était prise avec davantage de détails elle n'avait pas à s'en faire. Son calvaire était terminé, enfin. Elle se sentait légère, pour une fois.
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